Ma douce amie, ma belle confidente, notre amitié m’est chère. Depuis notre secondaire 1, nous sommes proches et nous partageons une belle complicité. Encore aujourd’hui, quand je te croise au Cégep, une vague d’amour et de bonheur m’envahit.
Tu as toujours été belle – même si tu en doutes –, tu as toujours été sage et raisonnable. La maman de la gang, comme on pourrait dire. D’une douceur inouïe, tu as su me rassurer à tous les coups et tu as été disponible à toutes les fois que j’en avais besoin. Quand ça ne va pas, tu es mon réflex premier.
On a vécu plusieurs étapes importantes de notre jeunesse ensemble, par exemple : avoir des broches, idolâtrer des artistes comme Justin Bieber (oui, oui, j’ai dit ça…), la tendance flash de 2009, apprendre à se maquiller, etc. Aujourd’hui, nous sommes deux adultes et nous continuons d’évoluer du mieux que l’on peut. Mais depuis quelques temps, le soleil est parti de ta vie, emportant ton sourire et ton rire qui m’étaient si familiers. Ils ont été remplacés par un nuage de larmes refoulées et de la fatigue incessante. Ma douce amie, tu as su être là pour moi et c’est à moi de te rendre la pareille, à ma façon.
Ce texte est pour toi, et j’espère que tu le liras lorsque le nuage se transformera en orage.
Ma belle, tu ne crois peut-être pas en toi et ce n’est pas toujours facile depuis un moment, mais sache que je (et je ne suis absolument pas la seule) crois en toi. Je crois en toi, en tes capacités, en tes intérêts, en ce que tu étais hier, ce que tu es aujourd’hui et ce que tu seras demain. Je t’ai toujours admirée : toi et ta volonté extraordinaire m’avez plusieurs fois impressionnée. Ton désir de te dépasser à chaque occasion est remarquable, malgré tout ce qui t’est arrivé. La vie te dépasse pour l’instant, mais tu sauras la rattraper. Tu sauras la ressaisir, car tu détiens la force nécessaire pour le faire.
Contrairement à ce que tu peux penser, tu MÉRITES que l’on t’accorde de l’attention, tu MÉRITES que l’on te complimente, car tu ES une personne extraordinaire. N’oublie jamais que tu es aimée et ce, de bien plus de personnes que tu ne le crois. Ma douce amie, après-demain (le 7 mai) sera la Journée nationale de la santé mentale des enfants et des jeunes. C’est pourquoi je pense à toi et à ton gros nuage. Et c’est aussi pourquoi je tenais à t’écrire ceci.
Un jour, je te le promets, le nuage s’en ira. Il laissera place au soleil. Il ramènera même ton sourire et tu pourras rire aux éclats à mes jokes plates encore.