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Notre sortie à jeun au bar

Mes chères crépues, je ne sais pas si c’était la lune ou bien les deals sur l’alcool cheap, mais vraiment, vendredi dernier, c’était toute une aventure…

Je suis donc sortie avec « veuillez insérer ici les paroles d’une chanson qui rentre dans la tête ». Mais, au lieu d’une soirée de « pitounes au centre-ville», on est sorties bien relax en basse-ville de Québec, dans un bar au nom synonyme de : divan.

Il était un peu tard. On avait discuté pas mal. On était relativement sobre pour l’heure. Mais, ce n’est pas un problème, non?

On évite le line-up, paye le cover, puis on descend porter notre manteau au vestiaire. On se rend ensuite toute la gang aux toilettes. Ouin, ça c’est une étape mythique obligatoire.

Je me confesse. À cette étape-là, moi, je m’accote sur le bord du lavabo; je ne me sens pas de calibre avec mon « lipsil » au miel contre les « chicks » qui mettent du rouge à lèvres foncé. Fait que souvent, je sais pas trop où regarder pis j’attends que mes copines finissent de pisser.

Pendant que je tombe dans lune, une fille qui rentre dans les toilettes me jette un regard assez pesant. Je l’interroge du sourcil avant qu’elle me pointe enfin du doigt une masse de peau qui gît sur le sol. J’approche mes yeux de myope pour comprendre qu’il s’agit d’une fille inconsciente nue qui « frenche » le plancher des toilettes.

Source

Je regarde mon cell : heure du décès 1 h 42.

Sans réfléchir, je me lance dans la première aventure de la soirée :

« Opération sauvetage de Naked Yoga Girl »

Toujours est-il que, même à jeun, je ne comprends pas comment on va faire pour débarrer la porte de sa cabine sans se glisser à terre dans sa marre de vomi. Ma nouvelle amie a clairement des aptitudes de cleptomane parce qu’elle débarre la porte en moins de deux. On se retrouve donc devant la carcasse d’une fille qui a exagéré sur les vodkas canneberges et dont les skills de yoga nu me fascinent grandement.

Fait que, pendant que mon amie « clepto » lui remonte le string, moi je cours (façon de parler) chercher de l’aide auprès d’un doorman. Pas facile de se rendre en haut des marches entre les survivants qui essayent de s’échapper avant de gerber dans les escaliers et les gars aux comportements de chasseurs qui m’agrippent… attention : le coude. OUI. Le coude. Sec. D’hiver. Pas prêt à recevoir des caresses d’hommes en boisson…

Constat : moi pis mon coude, on a besoin d’hydratation.

Mais avant, j’arrive à la hauteur du doorman et lui mentionne (crie dans l’oreille) qu’il y a une fille inconsciente dans les toilettes. Je me serais attendue à un minimum de compassion, mais après avoir roulé des yeux, l’homme de gym à l’oreillette m’a suivie jusqu’en bas, sur les lieux du crime. À notre arrivée, je croise mon amie Amé qui me cherche depuis au moins vingt minutes. Finie la B.A. du bar, je salue ma nouvelle amie et son acolyte de yoga et je suis ma chum de fille (haha! tu l’as encore dans la tête!) dans la salle du sous-sol.

« Opération : saoulons-nous »

On est toutes les cinq un peu découragées de l’état des gens dans le bar, mais on ne va pas abandonner. On décide de se rendre au comptoir pour prendre des shooters. On croise sur notre chemin : un sombrero mexicain, trois filles qui dorment sur des chaises et un sosie de Pitbull qui agrippe une de mes copines par la taille.

Voyons? C’est tu toujours de même ou on est juste trop arrachées le reste du temps?

On se fait donc servir par une ancienne candidate d’occupation double… classique. Puis on cale de la bière et des shoots, on repousse les avances de Pitbull et compagnie, puis on… guess what? Eh oui! On retourne aux toilettes en gang.

« Opération : toilettes part 2 »

Tout semble revenu dans l’ordre dans les toilettes des filles. Puis Amélie se met à crier. Elle ouvre la porte : on éclate de rire. Elle tient dans ses mains une paire de jeans abandonnée. Fille, t’étais tellement déchirée vendredi soir dernier que t’as perdu tes skinny jeans dans les toilettes! Je veux bien croire que cette mode achève, mais là…

Source

Découragées, on s’est regardées et, avant de se partir une nouvelle version de « cinq filles et un jean », on a appelé Uber pour rentrer chez nous.

Source photo de couverture

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