Aussi agréable que cela est pour une petite fille de porter un tutu, aussi désolant que cela est pour cette même petite fille de n’avoir aucune occasion de porter ce tutu.
La petite fille, c’est moi.
Nous avons toutes rêvé un jour d’avoir un tutu. Nous avons toutes, quelque part au fond de nous été cajolée par cette idée de, tout comme Carrie Bradshaw dans Sex In The City, se balader dans la ville en portant un tutu.
Cette idée de tutu me rend complètent crazy et voilà pourquoi j’écris sur un billet fashion.
Vous ne me connaissez pas vraiment sous cet angle «mode» mais pour vous résumer, le genre de shopping que je fais se décrit très bien en seul mot : SOLDE. Je suis le genre de fille qui, faute d’avoir probablement trop gaspillé son cash dans toute sorte de folies vestimentaires que ce soit, aujourd’hui trouve des miracles avec 10 $. Même si je suis émotive. Même si j’ai un coup de cœur. Même si ma carte de crédit est vide. Même s’il fait beau dehors. Même si je trouve 200$ par terre. Même si c’est en vrai cuir (O.K. le cuir c’est différent). Même si c’est très rare, très convoité, très… enfin, vous comprenez. Je n’achète RIEN qui ne soit pas en solde parce que des vêtements mode, ça passe et ça reste de la guenille et de la guenille personne va me faire à croire que ça vaut 100$.
Revenons à nos tutus.
Depuis toujours les tutus représentent pour moi l’orgasme du shopping féminin. Dans le temps que j’étais folle, je suis allée jusqu’à payer 300$ pour un tutu BCBG (Idiote de début vingtaine j’étais).
Parce que je travaille au studio Bikram Yoga sur St-Joseph et qu’à deux coins de rue de là il y a le Urban Outfitters (le diable pour une Cos entre deux classes), je passe souvent chez Urban juste «pour voir» ce qui se cache à l’étage du haut dans les soldes. Ce jour-LÀ, il y avait des tutus. Mais pas n’importe quels tutus, des SALOPPETTES TUTUS À 10$ (en solde parce que rares sont les occasions de rocker un tutu dans la ville de Québec.)!
Une folie. J’en ai acheté deux.
Merci Karma Life.
http://www.urbanoutfitters.com/fr
alexa
Crédit photos: Emilie Morin