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déteste

Faut que je bloque toute pensée de toi avant de devenir complètement fou. Mes idées se joignent et s’entremêlent tellement dans ma tête qu’elles se multiplient.

Je me surprends à passer des heures à faire des nœuds avec la ficelle qui traîne juste là devant moi. Au matin, ça me rappelle que j’ai passé une autre soirée seul.

Je suis bon pour me faire des scénarios. Je pourrais facilement me réveiller un de ces matins à épousseter mon Oscar. Mais me faire des films me fait sentir confortablement bien au chaud au plus profond de mes couvertures dans ce lit trop froid. Tellement confortable que ça ferait sentir d’la porno comme le plus doux des baiser.

J’ai la fierté qui s’éloigne. Une sensation de brûlure qui se colle partout sur moi quand j’y pense. Ça me fait chier. Tu n’as pas pu arrêter tout ça. T’auras pas su comment…

Une once de paix, c’est tout ce que je recherchais chez toi.

Me rappelleras-tu, un jour?

Me diras-tu que tu m’aimes? Ne serait-ce juste pour me le faire payer à nouveau. À tout le moins, juste tenter de prendre de mes nouvelles…

C’est moi qui voulais de l’air, pourtant. L’air qui au final m’étouffait, car tu ne respirais pas le même.

Tu peux me détester. Encore et encore.

J’ai pas su aimer. J’ai pas su t’aimer. J’ai jamais su comment comme tu me le reprochais déjà bien avant maintenant.

Invente de nouvelles façons de me haïr. Des façons que je ne prendrai pas. Si c’est ce que ça prend, si c’est ce que ça te prend.

Trouve de nouvelles façons de me donner le mauvais rôle pendant que tu recherches ce qui est bon pour toi.

Ça fait déjà 6 mois que je ne bois plus. Je sais, tu y es pour beaucoup. C’était ce qui nous tuait et c’est ce qui fait que je n’y retoucherai plus. Bien que je n’y crois pas.

L’alcool… est-ce la seule chose que je ne retoucherai plus jamais…?

J’aimerais te remercier. Te remercier pour m’avoir fait payer, cette nuit-là. Te dire comment j’apprécie ce que tu as fait pour moi pendant que je me détruisais moi-même tout seul de mon côté.

On arrive à y trouver une certaine sécurité à ne vivre que dans la tempête.

T’auras jamais essayé de remettre en question mes idées arrêtées. Comme celles que j’avais tard le soir ou très tôt le matin.

« Borné! », que tu disais.

« Aime-toi. », que tu me répétais. Surtout lors des moments où c’était vraiment difficile. Là où le noir ne te fait voir que la noirceur.

Et maintenant… plus rien. Le silence complet.

L’idée de partir loin refait surface. Tellement loin que ça ne pourrait jamais te traverser l’esprit.

Et pis, fais dont c’que tu veux pour m’oublier. J’m’en sacre! Continue de me haïr! Surtout pour les choses que je n’ai pas faites. Et puis pour celles que je regrette.

Continue d’y penser. Ça va t’aider.

Moi et ma tristesse, on s’en ira loin. Je te saluerai en quittant, détestant tout ce qui sent le bonheur. Celui qu’on s’injecte à grands coups d’espoir et ceux qu’on rejette sans jamais y croire.

Pour tout ce que j’ai pu faire de mal, j’étais comme un p’tit gars. Je n’ai pas agi en homme jusqu’à ce que je voie pleurer tes beaux yeux verts. T’sais le moment où j’ai pris ton visage à deux mains en criant : « PARDONNE-MOI!!! »

Non. Ne pars pas, car tu emporteras la meilleure partie de moi.

Souris-moi, rien qu’un peu s’il te plaît, et je saurai. Rappelle-toi les beaux moments. Remémore-toi ce qu’on a vécu et ça te ramènera à ce moment précis.

Essaye…

Juste un peu.

S’il te plaît.

Ça ne te plaît plus.

Tu n’as pas pu. Tout ce qui est sorti de ta bouche c’est : « Comment t’as pu me faire ça…? »

Je sais, maintenant. J’ai su. J’ai su que c’était trop tard.

J’ai quitté. Quitté pour ne pas regretter.

Continue de m’en vouloir. C’est beaucoup mieux ainsi. Pour toi. Que pour toi.

Tu sauras bientôt ce qui est bon pour toi. Crois-moi au moins pour ça. Pour toi. Pour toi.

Pars.

Reviens.

Je n’en sais trop rien…

Faut que je bloque toute pensée de toi avant de devenir fou…

Source photo de couverture

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