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arrêter

C’est définitivement ce qu’on pourrait appeler une question à 1000 piasses comme on dit!

J’ai grandement médité sur cette question dernièrement en me demandant où était la limite de l’être humain, mais surtout où était ma limite à moi. Et comment dire, ce ne fut pas une méditation de tout repos.

La vie est un peu comme une voiture. Il y a des moments où tu te dois de changer de vitesse, où tu dois rétrograder, où tu dois accélérer et aussi, où tu dois mettre la pédale à fond pour appliquer les freins. Mais, on ne se le cachera pas, qu’il est parfois difficile de savoir qu’est-ce que nous devons faire et à quel moment nous devons le faire. Il y a ces fois où l’on se dit « j’y vais à fond la caisse » sans penser aux conséquences d’un excès de vitesse et de ses répercussions.

Il y a ces fois où on applique les freins rapidement, car on a peur de ce qui peut arriver, peur de se tromper et surtout, peur de se faire mal.

Alors, quand savoir s’arrêter? Je planche encore sur la question et je crois que je vais la retourner dans plusieurs sens encore longtemps.

Mais il y a des choses que j’ai quand même comprises.

Je crois que tout dépend de la situation dans laquelle tu te trouves.

Tout dépend des gens qui sont impliqués.

Tout dépend de l’impact que cela aura dans le futur.

Mais, je crois surtout que c’est ce que tu crois qui est le mieux. Il n’y a personne de mieux outillé que toi-même pour connaître ta limite. Connaître jusqu’où tu es prête à aller pour obtenir quelque chose;

Connaître à quel point tu es capable d’endurer une situation dans laquelle tu n’es pas nécessairement à l’aise.

Je crois qu’il est important de se poser cette question régulièrement et dans différents contextes puisque parfois on a tendance à facilement se laisser emporter par le tourbillon dans lequel on vit. On finit par oublier ce qui nous tient vraiment à cœur.

Qui n’a jamais entamé une relation de laquelle émanait un simple bonheur pour finalement se rendre compte qu’on n’était plus bien, qu’on laissait les choses s’étirer par peur d’y mettre fin, d’assumer un échec; Qui n’est jamais resté dans un emploi qui le rendait semi-heureux, car l’avenir semblait si incertain en plus de l’anticipation de ne pas se trouver autre chose ou de décevoir des gens.

Des situations où l’on doit apprendre à mettre la pédale douce, ralentir tranquillement, mais surtout s’écouter. Je sais, cela semble facile à dire : s’écouter. Mais, au final, il n’y a personne qui n’a plus raison que nous-mêmes en ce qui nous concerne. Nous sommes les maîtres de notre vie et encore plus de notre destinée. Nous devons apprendre à reconnaître les situations où nous ne sommes plus heureux pour nous diriger vers ces moments qui feront de nous de meilleurs êtres humains. Oui je sais, l’incertitude fait peur, mais est-ce que le malheur ne surpasse pas la peur?

Outre les éléments négatifs, il y a des éléments positifs où l’on ne devrait pas s’arrêter. Oui, on peut être réticent à les mettre en branle ou à les essayer, mais parfois il fait juste oser. Oser sortir de sa zone de confort, oser essayer quelque chose de nouveau et encore plus, oser faire quelque chose qui aura des conséquences positives finalement.

Tu as toujours eu envie de partir faire le tour de la Gaspésie, mais tu n’as personne pour y aller? Prends ton courage à deux mains et vas-y seul : de belles aventures peuvent se mettre sur ta route; Tu te dis que tu aimerais retrouver du temps pour dessiner, peindre ou jouer de la musique? Fais un pas dans la bonne direction en te procurant le matériel nécessaire, en t’inscrivant à des cours; Tu es dans une situation émotionnelle qui est difficile et dont tu ne sais pas encore le dénouement, mais ton petit feu intérieur te pousse à continuer… Tu peux continuer d’avancer si tu le « feel », tu es la mieux placée pour savoir si c’est le temps d’arrêter. Il faut simplement que tu restes lucide et surtout, que tu te respectes dans tout ça;

Tu as envie de changer de carrière, d’essayer de nouveaux défis? Commence par mettre sur papier tes idées, ce que tu aimerais faire, les pour et les contre pour ainsi prendre une décision éclairée. Mais surtout, ne t’arrête pas si tu as l’impression que c’est bien pour toi.

En gros, ce que j’essaie de dire et ce que j’essaie de me dire aussi, c’est qu’il n’y a pas de réponse universelle à la question Quand savoir s’arrêter. Tout dépend de nous, de la situation, de notre moral, de notre minding, des gens impliqués, mais surtout de l’état dans lequel nous sommes au moment où nous nous posons cette question.

Il faut simplement apprendre à ne pas dépasser nos limites puisque cela peut avoir de grandes conséquences mentales. Il faut, par contre, savoir les dépasser quand cela peut être bénéfique. Tout est une question de discernement et d’écoute de soi.
Chose parfois difficile puisque nous avons davantage tendance à écouter ce que les gens et la société nous dictent plutôt qu’à écouter la seule personne que nous côtoyons quotidiennement et de façon permanente c’est-à-dire nous-mêmes.

Essayez de penser à cela quand vous vous retrouvez devant un dilemme : qu’est-ce que MOI je veux vraiment et qu’est-ce qui me rendrait plus heureuse?

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