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On dirait qu’avec le temps, j’ai compris quelque chose. J’ai compris que du temps, on n’en a pas tant que ça. Que le temps est précieux et qu’il vaut mieux le passer heureux que chialeux. Et ça prend bien une experte dans le domaine pour le dire.

J’ai toujours été la fille à qui il est assez dur de plaire et qui dit un peu trop ce qu’elle pense. Celle qui veut toujours tout faire et tout voir par peur de manquer quelque chose. La fille qui pense qu’on peut toujours en faire un peu plus, qu’il ne faut pas se contenter de moins quand on peut faire mieux.

Ça a l’air d’un gros défaut, mais ça a quand même des bons côtés. La vérité, c’est que la personne à qui ça fait le plus de tort, c’est moi. Parce que c’est vraiment fatigant d’être aussi exigeante envers soi-même, de sentir que ce n’est jamais vraiment assez.

Mais plus ça va, plus j’apprends à lâcher prise et à me plaire à moi-même. J’apprends à voir mon verre à moitié plein plutôt qu’à moitié vide. En vieillissant, j’ai compris qu’en perdant certaines choses, on en gagne plein d’autres.

C’est souvent en faisant un peu de rétrospection qu’on réalise qu’on tenait trop de choses pour acquises. Qu’on s’impose souvent un idéal sans même l’avoir réellement choisi. Comme si les attentes qu’on se créait n’étaient pas tout à fait les nôtres.

Parce qu’on grandit en pensant que le bonheur se trouve dans la p’tite vie parfaite et la beauté, dans la shape parfaite. Que les chiffres, autant sur une étiquette que dans un compte de banque, vont dicter notre estime de soi.

Mais cette vision-là est biaisée parce qu’au fond, c’est à nous de décider. C’est à nous de choisir notre bonheur et de faire en sorte qu’on soit heureux.euse. Comme Angèle le chante si bien : « C’est simple, sois juste heureux, si tu l’voulais, tu le s’rais ».

Il y aura toujours des journées où ça ne feel pas tant que ça, des moments où on se laisse emporter par les émotions, mais l’important, c’est de savoir reprendre le dessus. De garder en tête ce qui compte vraiment et d’oublier tout le reste. De créer notre propre idéal, aussi banal qu’il soit.

D’être content.e de ce qu’on a parce qu’il n’y a que nous qui pouvons l’être. D’être content.e de ce qu’on a parce qu’il n’y a que nous qui l’avons. D’être content.e de ce qu’on a parce qu’on n’a pas besoin de plus que ça.

Source photo de couverture : Unsplash

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