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Le marché du travail est une jungle qui a considérablement évolué au cours des dernières décennies. Si les gestionnaires ont longtemps eu la chance de choisir leurs employés, il semble que la tendance se soit carrément inversée en 2020. À l’heure de la pénurie de main-d’œuvre et des fermetures répétées de commerces, on constate que le patron autoritaire et intransigeant perd de son lustre au même rythme que ses employés le quittent. Ces derniers ayant l’embarras du choix, ils privilégient les milieux de travail qui sont en harmonie avec leurs valeurs, où leur bien-être est respecté.
Le bon boss* a compris qu’il ne pouvait plus compter que sur son savoir-faire pour se démarquer. Comme dans une véritable jungle, seuls ceux qui s’adaptent aux changements survivent. Pour garder le bateau à flot, ça lui prend une équipe fiable. C’est pourquoi il est temps pour lui de ravaler ses habitudes de power trip et de control freak pour mettre en pratique ces six règles essentielles du savoir-être.
Il fait confiance
Le bon boss fait confiance à son personnel, jusqu’à preuve du contraire. Il est capable de confier des tâches à ses employés sans ressentir le besoin de les surveiller à tout bout de champ ou de leur demander sans cesse de rendre des comptes. Les membres de son équipe ne sont pas constamment stressés. Ils ont confiance en eux et en leurs capacités.
Il comprend que ses employés ont une vie en dehors de leur boulot
Pour bon nombre de salariés, la priorité dans la vie n’est surtout pas de travailler. Ça, le bon patron l’a compris. Il est conscient que ses employés ont une famille, des amis et des passions qui n’ont rien à voir avec leur emploi. Il constate l’importance de favoriser la bonne santé mentale et surtout de collaborer à une sainte conciliation travail/vie personnelle. Il n’hésite pas à se montrer flexible pour faciliter la vie de ses employés, que ce soit en leur accordant des congés, en leur permettant de faire du télétravail ou en modifiant leurs tâches afin d’y arriver.
Il écoute les besoins de son équipe
Dans la même ligne d’idées, le bon boss sait écouter. Lorsque ses employés lui font part de leurs préoccupations, il se montre empathique. Il se demande ce qu’il peut faire pour les accommoder, dans la mesure du possible. Il est également à l’écoute des nouvelles idées et des suggestions que son équipe lui donne. Il apprécie les nouvelles manières de faire et sait faire preuve de créativité et d’innovation dans la recherche de solutions.
Il sort de son bureau
Le bon boss comprend la réalité de ses salariés, car il les voit à l’œuvre sur le terrain. Surtout, il n’hésite pas à chausser leurs bottines pour comprendre leur quotidien. Il reconnait l’effort qu’ils fournissent pour assurer la bonne marche de l’entreprise. De plus, il est prêt à se joindre à eux à pied levé pour leur donner un coup de main en période de rush, en faisant du mieux qu’il le peut. Il est connu de son équipe parce qu’il est présent pour elle.
Il valorise la diversité
Le bon patron sait qu’il a intérêt à sortir des sentiers battus. Il privilégie la diversité dans son équipe, qui n’est pas composée que d’hommes blancs cisgenres hétérosexuels. Lors de l’embauche de son personnel, il sait reconnaître la richesse des parcours atypiques. Il voit en chacun de ses employés le potentiel qu’ils sauront mettre à profit pour l’entreprise et valorise les forces de chacun en leur confiant des tâches qui les motivent.
Il agit comme un leader positif
Le bon boss est un leader, et non un dictateur. Il est solide, mais il ne met pas sa sensibilité de côté pour autant! Il est humain, doté d’émotions et vulnérable par moment, comme tout le monde. Il est capable d’introspection et sait revenir sur des décisions qu’il a prises s’il sent qu’elles ne sont finalement pas les bonnes pour l’intérêt de l’équipe. Il demande l’opinion de son personnel et propose des idées avant de les imposer.
Il traite ses employés avec justice. Ceux-ci se sentent appréciés et savent qu’ils sont importants dans l’équipe. Un bon milieu de travail est mené par un patron qui se montre reconnaissant aussi souvent que possible car il comprend que sans son équipe, il n’y arriverait tout simplement pas.
Pour le plus grand bonheur des employés, le boss égocentrique, avare et bucké représente maintenant une espèce menacée. Face à une relève patronale tournée vers la diversité, l’ouverture d’esprit et la créativité, il n’a aucune chance de s’en sortir. Sauf s’il s’y converti aussi.
*Le masculin est utilisé pour faciliter la lecture mais les énoncés s’appliquent à toute personne en position d’autorité professionnelle.
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