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Si j’étais un gars

*À noter que ce texte se veut humoristique.

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Y’a des jours où je maudis ma féminité parce qu’elle rime avec sensibilité et vulnérabilité.

Y’a des jours où je regarde mon chum hausser les épaules alors que le sujet de discussion me semble capital, déterminant, fondamental pis j’me dis : « maudit que j’aimerais ça être comme lui! »

Être un gars, ça a l’air tellement simple.

Me semble que si j’étais un gars, je serais capable de vivre au jour le jour pis de boire comme si y’avait pas de lendemain.

Si j’étais un gars, j’texterais mes amis pour qu’ils viennent écouter le sport chez nous pis y’aurait pas de drama. On parlerait pas de nos blondes, on bitcherait pas les tenues que les gars qu’on a croisés au bar la veille portaient. On checkerait juste la game. On sacrerait si notre équipe perdait pis on boirait encore d’la bière, that’s it.

Si j’étais un gars, j’enverrais jamais des émoticônes. Je saurais sûrement même pas comment.

Si j’étais un gars, je pourrais dire à mes meilleurs chums : « Fuck dude, t’as pris du poids! », sans manger une claque sa yeule.

Si j’étais un gars, je sortirais de chez nous avec un chandail rayé pis des shorts carreautés pis j’me sentirais même pas mal. #yolo

Si j’étais un gars, je serais un gros tough pis je courrais vite, ben plus vite que les filles.

Si j’étais un gars, j’aurais pas besoin de m’épiler les jambes, pis ça, c’est équivalent à gagner à la loterie. Je n’aurais pas besoin de me maquiller non plus. #économies

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Si j’étais un gars, je parlerais de rots pis de pets, parfois même de tas de marde, pis mes boys trouveraient ça fucking drôle.

Si j’étais un gars, je connaîtrais la différence entre Stephen Curry pis Anthony Davis, pis je dirais même qu’y’a une criss de différence entre les deux!

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Si j’étais un gars, le seul problème existentiel que j’aurais à résoudre serait de choisir entre la manette rouge et la manette noire.

Si j’étais un gars, j’ensemencerais, je n’accoucherais jamais. Je serais moi-même quatre semaines par mois, jamais de crampe, et le mot « menstruations » me ferait peur.

Si j’étais un gars, j’dirais : « Ostie que c’est compliqué une fille », pis je prendrais une gorgée de bière en éclatant d’un gros rire gras. D’ailleurs, si j’étais un gars, je boirais de la rousse, jamais de blanche, ni de Corona. Je ne serais pas un gars alcoolique, mais pas loin.

Si j’étais un gars, j’aurais une gamme de quatre émotions : heureux, fâché, fatigué, affamé. Ça finirait là.

Fait que, être un gars, c’est vrai que c’est simple, tellement simple qu’on doit se tanner vite.

En y repensant bien, écouter le sport à la télé pis boire de la bière, c’est pas une vie, haha!

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