J’aime prendre le bus. Oui, j’aime prendre l’auto une fois de temps en temps… mais j’aime autant m’asseoir et me laisser conduire à destination. On me dit souvent que c’est parce que je n’ai jamais goûté au luxe d’avoir ma propre automobile, mais j’aime autant le luxe de ne pas avoir à me préoccuper d’où je vais stationner ma voiture en plein centre-ville le soir, ou encore à me trouver un déneigeur pour s’occuper de mon parking.
Les dernières semaines, avec les tempêtes de neige et l’état des routes, j’étais contente de ne pas avoir à me stresser de prendre la route. J’appréciais de n’avoir qu’à aller m’asseoir dans le bus et me laisser conduire sans souci pour le trafic.
J’aime aussi prendre le bus, car ça me donne du temps pour moi à ne rien faire, à me détendre. J’aime écouter ma musique ou allumer ma console de jeu et jouer pendant tout le trajet, ou encore finir quelques lectures ou devoirs que je n’ai pas eu le temps de faire avant un cours.
Trop peu de gens partagent cette opinion. Tout le monde veut le confort de leur voiture, arriver à destination le plus vite possible. La mauvaise réputation du transport en commun n’aide pas non plus les gens à l’apprécier. On dit toujours que prendre le bus, c’est synonyme de parler avec des gens bizarres, attendre après des bus en retard, etc. Personnellement, j’expérimente rarement ce genre de situation. Les gens sont généralement courtois et la technologie permet maintenant de savoir bien à l’avance si un trajet sera en retard ou non.
De plus, il y a toujours l’enjeu urbain et environnemental qui s’ajoute à l’équation. Ce n’est peut-être pas grand-chose, mais prendre le bus est une façon économe de réduire son empreinte écologique. De plus, le transport en commun est probablement la solution la plus efficace pour lutter contre les bouchons de circulation.
Certains ne voient que des désavantages à prendre le bus. Moi, j’y vois une tonne d’avantages.
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