J’ai vu ton mensonge dans ton sourire, la tristesse dans tes yeux. Je sais que tu te demandes. Tu as l’air fatiguée, le regard creusé. Tu cherches ton bonheur sans le trouver.
Tu te demandes par où commencer ou par où finir.
Tu te demandes s’il faut que tu partes, ou s’il faut que tu restes voir ce qu’il y a derrière aujourd’hui.
Ton cœur balance entre deux inconnus, deux murs noirs. Tu croyais qu’un coup de vent allait replacer ce qui s’était brisé, te faire tout oublier.
Mais il t’a rappelée.
La douleur de ce que tu pensais avoir gagné. Le cœur qui semblait léger et maintenant t’arrache, la lourdeur de tes papillons qui ont perdus leurs ailes.
Tu respires mal, tu souris durement, tes yeux clignent lourdement.
Tu te sens prise sans savoir quand ça arrêtera.
Tu hoches de la tête pour qu’on te laisse tranquille, t’essaies de ne pas avoir l’air de ce que tu sens.
T’arrêtes ou tu continues, même si tu penses que tu n’en peux plus, t’essaie encore.
À t’oublier toi-même, mais tu tiens à ton « nous », tu te rappelles pourquoi, mais rien ne s’enclenche.
Tu te perds, mais t’essaies parce que c’était ce que tu voulais.
Tu n’y crois plus, mais tu tiens bon, au cas où.
Partir ou rester, tu ne sais plus vers où aller.
C’est peut-être juste un vide, tout va se placer.
Je l’ai vu le mensonge dans ton sourire, le doute de ton regard, tu ne sais plus si tu dois lui tenir la main ou t’enfoncer plus loin.
Tu n’es pas obligée de partir tout de suite, attends voir si le vide entre toi et lui se remplit.
Essaie encore une fois, tu verras que peut-être tes yeux reviendront, ton sourire sera et ton cœur battra.
Anonyme
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