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L’arnaque de l’industrie du sucre

Nul besoin de mettre le nez dehors pour être éberlué par les tonnes de renseignements sur les attraits alimentaires à propos desquels des vecteurs de communication nous informent et nous désinforment à leur guise. Ouvrir la télévision, l’ordinateur ou la radio dans le confort de son salon suffit pour être déboussolé. Entre les bleuets à la rescousse du cancer, les tisanes qui font maigrir (elles te font pisser, oui) et les vitamines Pierrafeu quasi-essentielles à notre bon fonctionnement, on ne sait plus trop où donner de la tête entre un budget serré, des goûts préconisés et un désir de poids santé.

Parmi ces mythes et réalités qui obstruent notre clairvoyance, toutefois, j’ai raison de croire que l’industrie du sucre est en quelque sorte une mafia alimentaire de premier ordre. Elle nous a trompés, en a tué plusieurs à petit feu, elle a fait sombrer des populations entières dans la dépendance ET a mis le blâme sur le dos d’un autre, en l’occurrence le gras.

À l’aube des années 60, des preuves scientifiques non négligeables ont démontré une corrélation directe entre une diète faible en gras mais haute en sucre et l’augmentation imminente des taux de cholestérol, donc, entre autres, des risques de maladies cardiovasculaires. Face à cette révélation « choc », la Sugar Research Foundation a financé des chercheurs en nutrition du Département de santé publique de l’Université Harvard afin qu’ils biaisent leurs résultats de recherche sur les conséquences du sucre sur la santé afin de protéger le marché grandissant de cette matière et ses produits dérivés, en pointant volontairement les gras du doigt.

Bien que le chat soit sorti du sac assez récemment, les ravages du sucre ne sont pas moins omniprésents, notamment en Amérique du Nord. Si cette information cruciale avait été divulguée au large public 50 ans plus tôt, plusieurs problèmes chroniques (obésité, diabète, cholestérol, certains cancers, dépression, conditions dermatologiques, etc.) ne seraient probablement pas invasifs, voire menaçants, comme le démontrent les statistiques d’aujourd’hui.

Au-delà de l’aberrance de cette arnaque du sucre, je ressens intrinsèquement une atteinte à notre droit à de l’information de qualité, surtout quand notre santé est en jeu. Dans mon enfance, les adultes que je côtoyais regardaient automatiquement les teneurs en gras dans la charte des valeurs nutritives des produits à l’épicerie, le sucre passant incognito. Pour moi, la seule menace que représentait le sucre raffiné dans ma tête d’enfant, c’était un mauvais quart d’heure chez le dentiste si je ne brossais pas vigoureusement mes dents. Le gras, quant à lui, rendait les gens gros, tout simplement, et il fallait l’éviter à tout prix. #bullshit

Aujourd’hui, le sucre et ses dérivés continuent de faire des ravages, et le plus sacrant de tous, je crois, c’est la dépendance qui nous y lie. Plusieurs recherches démontrent que le sucre vient stimuler le plaisir dans les mêmes parties du cerveau que l’héroïne ou la cocaïne… Peut-on nous en vouloir de trouver ça difficile de nous en défaire ?

Contrairement à ces drogues dures, toutefois, le sucre se parsème dans beaucoup trop de choses, et souvent, nous sommes inconscients de son emprise.

Sachant cela… DETOX TIME?!

Comme toute substance créant une dépendance, il faut tirer la plug assez drastiquement une fois où on a pris la décision ultime d’arrêter. Un alcoolique s’en sort rarement en choisissant de boire 2 bières par jour plutôt que 12… même chose pour le sucre raffiné! Ça va être difficile, tu es à risque de sautes d’humeur, tu vas très certainement avoir des rages, ton corps va te donner l’illusion que tu en as besoin pour survivre, mais ce sont dans les plus difficiles accomplissements qu’on éprouve la plus grande satisfaction.

Je ne suis pas une sainte, mais j’ai effectivement déjà ressenti l’emprise du sucre sur ma vie, et j’ai choisis de m’indigner ! Voici donc mes trucs bien personnels qui m’ont permis d’arriver à mes fins et de me sentir en contrôle de ce qui carbure mon corps :

  • Les fruits : plein de bons sucres. Intégrer les fruits frais et naturels à sa diète est un bon moyen de ne pas se sentir privé, surtout au moment des crises.
  • La gomme : rage subite au bureau? Une petite gomme fruitée au boute pourra assouvir momentanément ton craving.
  • Le plan B : sois prévoyant, et pense à l’avance à une échappatoire en cas de rage de sucre impromptue. Prendre une longue marche, mettre sa playlist préférée et chanter à tue-tête, aller au gym, appeler sa mère pour qu’elle t’écoute déballer ta vie… chacun son truc pour se changer les idées!
  • Cuisiner soi-même : cuisiner soi-même est non seulement satisfaisant, mais également la meilleure manière de gérer ce qui entre dans ton corps ou non.
  • Les repas consistants #protéines : se sentir bien plein, c’est aussi être capable de mieux affronter les rages sachant que ton cerveau tente de te duper alors que ton ventre est là pour te rappeler qu’il est bien nourri et satisfait. Optez pour les lipides, non pas les glucides!
  • Les sucrants naturels brutes, au besoin : naturels du genre sirop d’érable, miel, agave. Ne jamais faire confiance à un emballage qui scande 100% NATUREL… toujours bien lire le détail des ingrédients à l’arrière. Il existe beaucoup de choses en nature que tu ne souhaiterais pas avoir dans ta bouche.
  • Un habitat exempt du vice : pas de collations sucrées dans la maison, c’est le meilleur moyen de ne pas succomber au darkside. Même si ça peut être extrêmement frustrant, ça j’t’e l’accorde (se référer au dernier point ici-bas).
  • Le sexe : à ce jour, le meilleur moyen que j’ai testé pour faire passer le stress et les frustrations!

Et toi, essayeras-tu d’être #sugarfree en 2017 ?

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