from-italy.com
Blog

Être homme et aimer Gilmore Girls

Je ne commencerai pas à m’accoler une image de martyr, mais être un gars et aimer – ok, VRAIMENT aimer – Girlmore Girls ne correspond pas aux attentes et stéréotypes. Je n’ai pas tant envie de me lancer dans un article 100 fois fait et refait sur les préjudices que peuvent causer les stéréotypes reliés au genre. J’ai juste envie de dire un mot sur ma relation particulière avec cette série.

Il y a quelques années, quelques mois après avoir emménagé avec ma douce, il m’a fallu, pour avoir des soirées collées, accepter que les Lorelai s’invitent dans mon salon. J’étais loin d’être certain, surtout que lors de mon adolescence, je fuyais comme la peste cette émission « fi-fille » au profit des Frères Scott. C’est fou comment un ballon de basket peut nous berner sur la valeur d’une série.

Au départ, j’étais hanté par la peur d’entrer dans un univers axé uniquement sur les intrigues amoureuses adolescentes. Je suis alors très rapidement fasciné par la mythique communauté de Stars Hollow et par le verbiage sans fin de Lorelai. Honnêtement, Stars Hollow est facilement l’endroit fictif moderne le plus cool au monde. À la fois humble et exubérant, la petite ville évolue autant autour de sa routine consacrée et ses lieux communs (town meetings , le café Chez Luke’s) qu’elle se plaît à célébrer à travers ses 10 000 festivals. La philosophie du coin est simple : n’attendez pas que quelque chose de fantastique arrive, faites-le vous-même advenir. C’est d’ailleurs ce qui se cache dans le baratin illimité de Lorelai, à savoir que chaque conversation de routine, aussi modeste soit-elle, peut devenir épique et complètement burlesque.

Source

Au début, donc, j’admets l’intérêt du personnage et du lieu, tout en me gardant bien d’avouer et de m’avouer que je tombe littéralement sous le charme. Je dis à ma blonde et mes chums que je n’ai pas vraiment le choix, puisque nous n’avons pas le câble ou d’autres séries à la maison.

Puis, après avoir écouté l’entièreté de la série, et pris avec l’envie intenable de l’écouter à nouveau, il faut bien que je me rende à l’évidence. La série m’a charmé et surtout vraiment attaché. Bien sûr, les intrigues amoureuses sont au cœur de la série, mais il y a bien plus. Le rapport conflictuel entre plusieurs mondes est bien exploité, et ce avec un humour aiguisé. Rory doit naviguer entre l’humble folie de Stars Hollow et de Lorelai, le prestige conservateur et pincé de ses grands-parents et les exigences folles des écoles d’élite. C’est également tout le charme des petites communautés tissées serrées que l’on vit par procuration. Surtout, les dialogues, pleins de références culturelles précises et de blagues sont incontournables et donnent le goût de s’instruire (juste pour le plaisir de comprendre les jokes sur le film Godfather).

Source

Ça m’aura pris peut-être plusieurs années, mais aujourd’hui je l’assume. C’est la meilleure série. Je me demande bien en quoi suivre les petites aventures d’une mère, d’une fille et d’un village perdu a quelque chose d’exclusivement féminin. C’est simplement humain. Et l’humain que je suis aime, un point c’est tout!

Vive Kirk, vive Taylor le despote et vive la voix de Babette (Sugar)!

Source

Autres articles

À toi, qui broies du noir

adrien

L'importance d'acheter local

adrien

Prendre soin de soi, ça rime à quoi?

adrien

positif

adrien

Encouragez les librairies indépendantes, s’il vous plaît, merci – Par Jennifer

adrien

entreprises locales

adrien