Il m’arrive de contempler l’idée de disparaitre dans la nature avec mon chien, ma guitare et mes humains de prédilection. Ça arrive souvent après une longue journée de travail ou quand j’ai à passer la balayeuse, à faire l’épicerie ou à tuer une araignée. On a tous de petits relents de néo-hippyness qui ressortent à différents moments de nos vies, qui remettent en question au passage notre sédentarité et, en gros, notre mode de vie.
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Question de ne pas m’aider à rester en place, j’ai vu passer des vidéos et une tonne d’entrevues dernièrement sur ce qui est en train de devenir le nouveau trend de notre génération, la #vanlife. Que ce soit pour échapper au quotidien ou à la perspective terrifiante d’avoir à payer une hypothèque pour les trente prochaines années, ou encore pour se rapprocher d’un mode de vie un peu plus simple et moins axé sur la surconsommation, de plus en plus de gens prennent la décision de vivre dans une fourgonnette. On ne parle pas ici du classique roadtrip, ni de voyager. On parle plutôt de s’établir. De vivre de façon permanente dans un véhicule sur roues plus ou moins adapté, tout dépendant du propriétaire.
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Il ne faut pas se méprendre, il n’est pas question de vieux bus qui ont l’air de porcheries usées par des bands rock des années 80 à l’hygiène douteuse. Un simple coup d’œil aux photos marquées du hashtag #vanlife sur Instagram m’a personnellement fait rêver. De nombreux témoignages et blogues (#vanlifer) sont bien alimentés et contiennent une foule de trucs à savoir pour modifier son véhicule et encore plus de trucs pratiques pour adapter son mode de vie, et c’est franchement réjouissant à lire!
N’avoir aucune obligation ni stress liés au fait de n’habiter qu’à un seul endroit, avoir son pied à terre partout, être chez-soi en permanence tout en ayant l’impression de voyager un peu, tout le temps… Peut-être pas pour TOUTE la vie, mais il vient de s’ajouter un item à ma liste « to do before 30 »!
Assez tentant, non?
AA ♥
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