Salut mes p’tits crépus d’amour,
Aujourd’hui, on se vide le cœur entre amis. Bon! On fait ça chaque vendredi, mais t’sais, y’a pas de mal à se faire du bien. Ouin…
La semaine passée, on s’est parlé de fin de session. On a pleuré sur notre sort, pis on a essayé de trouver des solutions pour passer à travers le rush des exams comme des masters zen. On était quasiment sur le bord d’écouter des mantras sur YouTube. En méditant. Assis en position de sukhasana-de- yoga-d’en-tout-cas.
Je sais pas si je suis la seule à avoir appliqué mes délicieux trucs, mais je peux vous dire une affaire : Y FONCTIONNENT PAS. J’étais full motivée, je m’étais créé un beau calendrier vraiment cute, j’avais prévu, organisé, planifié, pis j’avais mis mon cadran à 7 h 30 en me jurant que je snoozerais pas. Résultats :
- J’ai failli me faire fesser par mon bro parce que mon cadran sonnait de 7 h 30 à 9 h;
- J’ai planifié des p’tites séances d’études en groupe qui se sont changées en atelier de confection de p’tits scones ;
- J’ai étudié dans mon pub favori, pis j’ai fini lendemain de brosse en es… tine bottine.
À défaut de pas pouvoir sauver notre fin de session d’un emmerdement imminent, j’ai au moins voulu rescaper ce à quoi on ne peut échapper, et j’ai nommé : LES TRAVAUX D’ÉQUIPE.
Parce que oui! Ah! Ça aussi ça fait partie des joies d’avant le 12 décembre : avoir un travail à remettre dans une semaine, être dans le jus, faire un Doodle, refaire un Doodle parce que le premier a pas marché, se rencontrer, pas travailler à moitié, refaire un mautadit Doodle, être confronté à des problèmes d’impression, de compréhension, de communication, de cher-coéquipier-désagréable-force-toé-donc.
Justement, ces temps-ci, j’ai environ six mille travaux d’équipe qui m’attendent. C’est comme si j’étais déjà à l’université… LE SAMEDI MATIN… avec les yeux à moitié clos, pis de la pâte à dent séchée sur le bord de la bouche (on y reviendra, à un moment donné, sur le phénomène de la pâte à dent sèche sur le bord de la bouche. Coup donc! C’est tu parce que j’ai les lèvres trop charnues ou bedon ça arrive à tout le monde?)
Bon! À la lueur de ces révélations, vous comprendrez pourquoi j’ai décidé de prendre la situation en main. Je me suis dit : « comment ça, donc, que les travaux d’équipe devraient être plate au coton! » C’est là que j’ai décidé, en cinq merveilleuses astuces, de changer les séances de la mort en séances en or (si vous trouvez une meilleure rime que ça, appelez-moi s’il vous plait).
Trouver un endroit cosy pour travailler…
Parce que l’université, ça pue, que les cafés, c’est bruyant, pis qu’il commence à faire trop froid pour travailler dehors. Je vous suggère donc d’organiser ça chez vous, quin! Premièrement, vous n’aurez pas à vous déplacer (30 minutes de plus pour dormir le samedi matin, queching!), pis deuxièmement, vous allez pouvoir vous gérer l’ambiance. Ce qui m’amène à mon deuxième point.
Mettre de l’ambiance…
Pas obligé d’être en période de coocooning pour sortir vos belles bougies qui sentent bon! Graillez-vous de petits objets qui vont contribuer à l’ambiance de votre séance de travail d’équipe, tamisez les lumières, mettez une tarte aux pommes dans le four. Checkez-les ben, les gens qui sont sensibles à leur environnement, devenir plus productifs que genre… Linda Lemay!
Faire de la place…
Débarrassez votre table de cuisine, Seigneur! Cinq portables, douze cartables pis soixante-dix feuilles de consignes, ça prend de la place, t’sais!
Inspecter son équipement technologique…
Assurez-vous donc que votre imprimante fonctionne bien pis que votre WiFi est en feu. Ça va déjà être ça de pris!
Préparer un snack CUTE…
Des muffins, des p’tits scones, des cafés spéciaux avec de la mousse dessus, des peanuts dans un beau p’tit bol à peanuts. Du vin chaud si c’est en soirée (une coupe par personne, pas un litre, je vous vois venir mes p’tits maudits). Sky is the limit!
Ciao xox
Alexe Raymond, réviseure, raymond.alexe@gmail.com