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Quand maman n’est pas (plus) là – Par Aglaé

«Papa est en bas qui fait du chocolat, maman est en haut …»

Je sais. J’ai peut-être inversé les paroles de la légendaire comptine, mais le message passe quand même. Cette semaine, je tenais à partager un petit brin de mon wisdom avec toutes les jeunes filles qui doivent grandir sans figure maternelle présente à temps plein à leurs côtés.

Parce que c’est déjà assez dur d’être une fille

Devenir une femme (accomplie) ce n’est pas facile, et ce l’est encore moins quand ta mère n’est plus là pour t’expliquer comment faire un rôti de palette qui ne goute pas le caoutchouc, ou encore pour t’expliquer l’astuce pour faire partir une tache de ketchup ou toutes autres substances ‘’chiantes’’ sur un chandail blanc que tu viens tout juste d’acheter (l’histoire de ma vie!).

Parce qu’on se rappelle toujours de la première fois

Les premières fois sont les plus marquantes, et je t’annonce qu’il y en aura des TONNES qui seront des plus awkward. Dans la catégorie je deviens une femme au sens propre, la première fois où dame nature TE CONFIRME que t’es en train de devenir une petite lady, aller voir ton père pour acheter des tampons ce n’est pas la chose la plus confortable qui soit (dans tous les sens du terme). On jase là.

À chacun son tour

Le jour où ça sera toi la mère et que ton ‘’petit’’ n’arrêtera pas de brailler parce qu’il fait des coliques, (mais évidemment, tu ne sauras pas encore comment gérer des ‘’caliques de coliques’’) ça va te faire un pincement au cœur de ne pas entendre sa douce voix pour te rassurer à l’autre bout du fil.

On ne se cachera rien les filles : y aura rien de ‘’bébé fafa’’ dans cette équation-là.

Tu vas en passer des nuits à pleurer en position foetale dans ton lit, euh je t’en passe un papier. Dans ces moments-là, rappel toi que la vraie beauté d’une femme c’est n’est pas d’avoir une mère qui va t’enseigner à mettre du rouge à lèvres sans miroir ou encore d’être capable de marcher dans des talons hauts ridiculement inconfortables.

Ce qui fait d’une femme une championne, c’est qu’elle soit capable de trouver la force d’aller de l’avant, de croire en ses convictions, ses opinions et ne pas avoir peur d’être qui elle est. Même si ça implique qu’elle est aussi vulnérable qu’un poisson rouge dans un aquarium rempli de prédateurs.

Le fameux «ça va aller» d’une mère ne viendra pas toujours de celle dont tu aimerais l’entendre. Cependant, sur ton chemin tu vas croiser des femmes formidables et inspirantes qui vont faire en sorte qu’à la fin de l’histoire, tout va bien aller…

P.S: Un père ça peut te surprendre aussi. Ne sous-estime pas le pouvoir d’un papa!

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