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Anecdotes de vie #téléroman – Par Noémie Ouellet

Des fois je me demande vraiment si ma vie n’est pas en fait un téléroman, pis que je le sais pas.

Y a des moments où je m’attends presque à voir un perchiste sortir d’en arrière de mon divan pour me dire de reprendre la scène tellement c’est épic.

Là, pour que vous constatiez par vous-même, je vais vous raconter mes enfants, quelques épisodes dignes de mention qui vont vous donner le goût de vous lancer en cinéma ou ben de vous dire que votre vie est pas si pire que ça finalement.

  • C’tait une fois, mon ami de gars et moi qui allions au Centre de foires. Je me présente devant un monsieur qui représente une université parce que je veux lui poser des questions. Le monsieur s’intéresse à mon parcours scolaire, je réponds et lui mentionne que j’ai «rencontré» mon ami pendant mon mois et demi à l’UQTR et que je suis revenue à Québec. Le monsieur regarde mon ami et dit : «ouin, on peut dire que ça a cliqué vite» sur le point de faire un bro’ fist à mon ami pour le féliciter. Pis là t’as moi qui capote et qui s’empresse de dire au monsieur que nonon il se trompe, on est juste des amis là! MALAISE. On se regarde les trois, pis là, silence.
  • Parlons-en de mon séjour à Trois-Rivières justement. J’avais le bonheur d’habiter en résidence avec deux gars pis une fille qu’on voyait jamais. Mais c’est pas ça qui est drôle là. Un bon soir, je revenais de voir une pièce de théâtre pour un cours pis je savais que les gars avaient un gros party nommé F1, demandez-moi pas pourquoi, je l’sais pas. Mais bref, je m’attendais à ce qu’ils reviennent pas à jeun. Vers 1h30 du matin, je me réveille parce qu’ils sont revenus pis ça brasse. Sont pas tout seul. J’attends un peu et je me dis qu’ils vont ben finir par faire moins de bruit, mais ça d’l’air que non. Ils gueulent encore les paroles du choixpeau magique dans Harry Potter. «ET CE SERAAAAA, GRYFFONDOOOOOR!» J’étais quand même un peu crampée. Je décide d’aller voir. Je me ramasse dans le salon, me frotte les yeux pis BOOM je me rends compte que mon coloc a les fesses à l’air devant la grande fenêtre du salon pis que les autres gars sont crampés. Je ris. Les gars disent au nu-fesses que je suis là, y capote et remet ses culottes. Y me demande ce que je fais là, que j’allais pas voir une pièce de théâtre moi !? Je lui réponds que oui, mais que à 1h30 du matin… je suis revenue. Il rit et s’excuse d’avoir crié si fort, pensait que j’étais pas là. Je retourne dans ma chambre en souriant, j’ai vu le cul de mon coloc. Pis y’était cute.
  • Moé pis la malchance, on est pas mal chumé, ça fait que cet été, a s’est pas gênée devant mon Galaxy note 2 NEUF. Je prends l’autobus pour aller travailler comme tous les matins. J’écoute ma musique dans mes écouteurs pis c’est le fun. Je dois débarquer, c’est mon arrêt (45 minutes plus tard). Je tiens mon cell dans mes mains et je sors du bus. Là, fouille-moi ce qui s’est passé, mais mon téléphone m’a sauté des mains, le fil d’écouteurs a lâché pis le Galaxy s’est retrouvé dans rue juste à côté du trottoir pis de la roue d’autobus. FUCK. Le temps que ça m’a pris pour penser, le métrobus est reparti, pis y a roulé direct dessus, genre 2 roues de métrobus sur mon cellulaire. J’peux tu vous dire qui marchait pu pis que j’ai jamais vu un écran aussi scrap que ça! Mais le p’tit collant de grenouille en arrière était encore ben beau. Fa’que j’avais pu de téléphone, pis je leur devais 300$. Merci la vie.
  • En m’en allant à un show à l’Impérial, je chante avec mon ami pendant qu’on marche dans Limoilou. On passe dans un parking. Y a deux personnes en train de faire du necking sur un coffre de char. Je ris et dis à mon ami qu’on va les interrompre dans leur activité, pis c’est dont ben drôle. On se rapproche en dansant et criant des paroles de chanson et là, je croise le regard du gars. Je regarde le char, je regarde le gars. Ah ben criss, je le connais! C’est le gars qui m’a textée lundi pour que je vienne me coller chez eux, auquel j’ai pas répondu parce que je voulais rien savoir. OUPS. Ça fait qu’on est crampés, pis on décampe.

P.S. 1 : Après coup, je me dis que j’aurais dû aller lui dire que je m’excusais de pas lui avoir répondu avec un clin d’œil… juste pour le voir patiner avec la fille et lui expliquer d’où il me connaît. Mouhaha.

P.S. 2 : le gars habitait vraiment pas à Limoilou. C’est quoi les chances dans vie de croiser LUI pis elle dans ce parking-là au bon moment!? Coïncidence, je pense pas.

Vous êtes pas convaincus?

J’attends ton appel, Fabienne Larouche.

 

Alexe Raymond, réviseure, raymond.alexe@gmail.com

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