Ton rêve est de marcher sur les passerelles du monde entier? Good luck with that. Ne foule pas le catwalk qui veut. Sauf que… il se passe parfois des petits miracles qui nous redonnent foi en l’humanité. Pour le défilé de sa campagne « Role Models Not Runway Models », lors de la dernière New York Fashion Week, la designer Carrie Hammer a fait appel à des femmes engagées, actives dans leur communauté ou impliquées dans diverses causes sociales. Actrices, activistes, philantropes et femmes d’influence positive étaient invitées à parader, vêtues d’ensembles spécialement créés pour elles. Gageons que les conversations behind-the-scenes devaient changer des défilés habituels. Était présente Jamie Brewer, que tu as peut-être remarquée dans American Horror Story, où elle y joue des rôles récurrents depuis la première saison. Jamie ne représente pas l’actrice américaine typique. Atteinte de trisomie 21, elle milite activement pour la cause de la déficience intellectuelle. L’une de ses grandes réalisations, excluant ses rôles à la télévision? Abolir le mot «retardé» dans la léglislation texane pour le remplacer par le terme «déficient du développement intellectuel». C’est déjà plus que la majorité des vedettes de télé-réalité réunies ensemble. On en veut plus de ce genre d’évènements!
Plus tôt ce mois-ci, la semaine québécoise de la déficience intellectuelle battait son plein. Cet évènement vise à défaire les tabous et les préjugés liés aux personnes ayant cette condition. Tolérance, respect et ouverture sont les trois valeurs que les investigateurs du projet souhaitent transmettre à la population québécoise. On voit de plus en plus de ces charmants individus émerger dans la sphère médiatique. Aux États-Unis, comme au Québec (pensons à la lumineuse Gabrielle Marion-Rivard qui jouait le rôle principal du film Gabrielle, en 2013), ils brillent à l’écran et touchent le public. Au quotidien, essayons de s’ouvrir davantage à eux! Un sourire, un bonjour, ça fait probablement une plus grosse différence que tu le penses.