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Les années 70, un bassin de films riches – Par Jennifer

J’aime beaucoup les films. J’en écoute souvent, mais je n’ai pas assez de temps dans la vie pour découvrir tout ce que j’aimerais découvrir. Encore moins pour les vieux films. Je veux remédier à cette situation en m’organisant en peu.

Première étape, choisir les époques qui vous intéressent le plus.

Deuxième étape, fouiller sur Internet pour trouver LES classiques.

Troisième étape, se faire une liste avec vos recherches précédentes. Ça aide lorsque vous avez un lousse dans votre semaine et que vous avez une heure et demie ou deux heures à consacrer au septième art.

Quatrième et dernière étape, choisir un film de la liste et l’écouter.

Je vous partage les films des années 70 que j’aimerais écouter ou réécouter, dans certains cas. Il s’agit d’une décennie très riche, puisque cohabitent les grands films d’auteur, le cinéma d’artistes plus underground et du cinéma commercial encore solide.

 Les voilà :

Orange mécanique de Stanley Kubrick (1971)

Il a un statut de film culte. Je crois que juste ça c’est convaincant.

Vol au-dessus d’un nid de coucou de Milos Forman (1976)

Vol au-dessus d’un nid de coucou est un chef-d’oeuvre, avec une prestation dantesque de Jack Nicholson, bien que le reste du casting ne soit pas à négligé. C’est un film émouvant, profond et juste. Le scénario est extrêmement bien écrit et intelligent, ainsi que les dialogues. On rit, on pleure devant ce film qui n’a pas volé ses 5 Oscars. Milos Forman maîtrise son sujet et nous livre des séquences d’anthologie. En conclusion, un film à voir absolument.

Annie Hall de Woody Allen (1977)

Ce film a gagné une tonne de prix, comme l’Oscar du meilleur film, du meilleur réalisateur (Woody Allen), du meilleur scénario (Woody Allen et Marshall Brickman) et de la meilleure actrice (Diane Keaton). Je trouve que ça vaut le déplacement sur votre divan !

On achève bien les chevaux de Sydney Pollack (1970)

Le tout est d’une très grande profondeur qui interroge sur la condition humaine, ici proche de l’esclavage, et de laquelle il n’est pas difficile de trouver des résonances actuelles. L’interprétation parfaite, en particulier celle de Jane Fonda, de Gig Young (justement récompensé par un Oscar) et de Susannah York, achève de rendre ce film absolument indispensable.

Femmes femmes de Paul Vecchiali (1974)

Œuvre admirable saluée en son temps par Pasolini. L’un des meilleurs films de Vecchiali qui parvient à concilier son amour du cinéma français des années 30 avec un projet esthétique et politique audacieux et à mettre le patrimoine à l’épreuve de la modernité.

La Poursuite implacable (Revolver) de Sergio Sollima (1973)

La Poursuite implacable est certainement le meilleur film policier italien des années 70. Sergio Sollima s’éloigne des clichés et de la complaisance réactionnaire des nombreux avatars de la production commerciale pour mettre en scène un film d’action aussi efficace qu’intelligent.

Serpico de Sidney Lumet (1973)

L’un des grands rôles de Pacino métamorphosé en Serpico, flic new-yorkais idéaliste en bute à la corruption de ses collègues. Une œuvre marquante du cinéma américain des années 70.

Ludwig de Luchino Visconti (1972)

Calme, doux, apaisant. D’une intensité dramatique, là sans avoir besoin de combler le vide avec une hyperactivité spectaculaire. Les vastes plans, même silencieux, harmonisés dans les airs de Wagner, ne sont en rien ennuyants ; ils ne font que mieux imprégner l’univers du film. Les comédiens sont tellement chargés intérieurement, juste dans leurs paroles, leurs passions, que nous ne ressentons plus un quelconque jeu. Un film à regarder pour l’intensité.

La Cité des dangers (Hustle) de Robert Aldrich (1975)

Le génial Aldrich fait mieux que Cassavetes et Peckinpah réunis et signe avec ce film, le chef-d’œuvre inconnu du cinéma américain moderne et un film de plus sur le mystère de la jouissance féminine.

Manhattan de Woody Allen (1979)

L’histoire n’a rien de bouleversant : un écrivain complexé face à la page blanche et ses amours avec une adolescente ou l’ex de son meilleur ami. Mais c’est un Woody Allen alors c’est aussi émouvant que drôle, léger que grave, simple que compliqué et nostalgique que beau. Le format cinémascope, le noir et blanc superbe (un pari à l’époque), la musique de Gershwin contribuent à faire de

« Manhattan » un bijou, une œuvre culminante dans la filmographie du prolifique réalisateur new-yorkais. Le film lui a valu le César du meilleur film étranger. Un régal.

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