Bon, je dis que je suis devenue une adulte… Je dis beaucoup de mots d’adulte responsable, ce qui me donne l’impression d’être plus mature qu’hier, moins que demain. Reste que 2014 a été l’année des changements. En fait, ça a commencé en 2013, mais ça s’est mis à bouger à une vitesse folle cette année.
2014 c’est :
L’année où je suis emménagée avec mon amoureux qui est aussi le premier gars que j’ai présenté à mes parents. Sont pas particulièrement judgemental, mais on dirait que les autres avaient toujours l’étiquette « ouin, lui je le présenterais pas à ma famille ». (Je sais que vous voyez le type!)
L’année où je me suis fait un budget. Pas que j’en aurais pas eu besoin avant (oups), mais bon, c’est ça la maturité?!
L’année où j’ai pris une assurance habitation. Bon, là je vous vois venir. S’parce qu’à moins de vivre avec tes parents, c’est obligatoire fille. Ouais, bon, je vivais en appart, mais j’étais assurée avec papa maman. Gâtée d’même.
L’année où j’ai commencé à ne parler que de rénos. On fait des rénos dans notre nouvel appart d’adulte (avec plein de pièces pis toute la!). Je vis relativement bien avec le fait de pas avoir de douche depuis 3 semaines. C’est cool, on en a une à nos emplois respectifs et on a des voisins super fins. Je jubile à l’idée d’avoir une salle de lavage. J’aime pas particulièrement faire la lessive, mais une salle de lavage, ça fait maison. Ça fait propre.
L’année où j’ai commencé à payer mes dettes d’étudiante pauvre et que j’ai décidé d’être debt free avant mes 30 ans. Donc, l’année où mes études me coûtent un paiement de voiture pas trop cheap par mois. Parlant de voiture, c’est aussi l’année où j’ai dû dire adieu à ma première voiture adorée. (Ok, ma deuxième, mais la première compte pas parce que je l’ai possiblement tuée en moins d’un an)
L’année où j’ai commencé à parler de conjoint de fait pis de bénéficiaire d’assurance (révocable en cas de conjoint, svp les amis, soyez responsables).
Pis…c’est aussi l’année où on joue à Mario Kart dans le lit en riant comme des gamins. L’année où on se chamaille pour une émission, l’année où j’ai commencé à essayer de prendre soin de mes parents, comme ils prennent soin de moi, pis l’année que j’ai commencé à me prendre moins au sérieux. Parce que devenir adulte, ça veut pas dire perdre son cœur d’enfant. Tsé.
Alexe Raymond