Blush. Dans leurs petits pots ronds ou leurs petites boîtes dorées, ils me font penser à des bonbons. Je suis accro. Ça a commencé au premier contact avec la trousse de maquillage de ma mère, probablement vers cinq ans. C’était un blush dans un petit boîtier vert, en crème et plutôt foncé. Il sentait vraiment bon. Je l’ai complètement ravagé. Je me suis beurré la face avec une motivation démesurée, à la fin j’avais l’air d’un clown diabolique. Ma mère était pas contente, bref, c’était de début de ma dépendance. Le blush, c’est cet incontournable, la touche de finition qui fait la différence entre un maquillage fini et pas fini. Ma conquête du blush parfait se résume en une longue épopée pratiquement interminable. Heureusement, quelques-uns sont dignes de mention et peut-être même parmi eux, trouverez-vous enfin l’élu de vos joues!
Mais avant d’enchaîner là-dessus, je veux faire un petit survol des règles d’or de l’application, histoire que personne ne de ramasse comme moi à cinq ans. Qu’on se le dise, le blush, c’est tricky. Ils sont là, au magasin, avec leurs couleurs exubérantes et incroyablement attirantes, mais il est bon de compter jusqu’à dix avant de se précipiter à la caisse, parce que acheter un blush impulsivement, c’est jouer avec le feu. Donc, règle d’or numéro un : toujours essayer. Même si c’est juste sur la main. Deuxièmement, toujours estomper. Surtout pour les blush en crème ou en bâton. Si t’estompes pas ton blush, tu vas te retrouver avec une ligne genre joueur de football pis tu veux pas ça. La troisième et non la moindre, prière de toujours, toujours choisir adapté à son teint. Sinon, c’est désastreux. En résumé, blush pas estompé + teinte mal adaptée= fuck up monumental. Aussi flagrant que quelqu’un qui s’est mis de l’autobronzant orange juste sur les jambes. Sur ce, voici mes petits préférés:
1. Blush en bâton, Gosh, teinte 02 Shy
Je l’ai acheté il y a une semaine et ce fut une semaine de parfaite harmonie entre mon blush et moi. Je capote tellement, j’en mettrais sur mes toasts. Je l’aime d’un amour pur. Il est subtil, léger, il se fond entièrement à la peau, il ne laisse aucune démarcation, il ne disparaît pas après deux minutes… Et laisse un fini semi-poudreux, semi-lustré, parfaitement équilibré.
C’est le Mister Right des blush. Je n’ai pas essayé les deux autres teintes (04 Passion, 06 Pink Grapefruit), mais j’y compte bien. En fait, j’espère déjà que d’autres couleurs seront ajoutées à la collection.
2. Blush en crème, Stila, Convertible Colors, teinte Gerbera
Ça, c’est le blush passe-partout. Sa couleur pêche-rosée donne un healthy glow, mais sans plus. Si vous recherchez quelque chose de plus punché, ça tombe bien parce qu’il existe plusieurs teintes, dont la très pigmentée poppy ou encore gladiola. Certaines utilisent des pinceaux pour le blush en crème, moi j’utilise mes doigts. Je trouve ça plus facile de gérer la quantité à estomper. Le seul hic avec ce produit est son odeur de plastique cheap. Mais bon, si vous trouvez VOTRE teinte idéale, il faudra faire un sacrifice… On peut pas tout avoir!
3. Blush en poudre, Nars, teinte Orgasm
Oui. C’est un blush orgasmique. J’avoue ma préférence pour les blush en crème, mais celui-là vaut le détour. Il est intense, à la limite iridescent, mais oh combien satisfaisant. Je suggère de le porter sur une peau un peu bronzée, simplement parce que son effet est encore plus punché et les petits reflets dorés sont davantage mis en valeurs. Des joues radieuses assurées.
4. Blush en poudre, Smashbox, Blush Rush, teinte Flush
Un peu comme le blush de Nars, celui de Smashbox est tout aussi performant côté longue tenue, sauf qu’il est plus délicat. La teinte Flush est toutefois beaucoup plus neutre et universelle. Le genre de couleur qui fit à l’année longue, c’est pourquoi je le recommande.
C’est le blush stable de la bande, il est une valeur sûre pour les jours qui ne sont pas hors du commun et qui ne requièrent pas un blush excitant et spécial.
5. Blush en crème poudreuse (texture non-identifiable), Maybelline, Bouncy Blush, teinte Coffee Cake
Pas envie de claquer quarante dollars pour un blush? Je comprends. Déjà que des fois, vingt c’est beaucoup. Le Bouncy Blush est la solution! Et franchement, pour un truc cheap, il torche. Sa durée de vie est un peu plus limitée, on dirait qu’après trois semaines il devient un peu sec mais overall, il fait vraiment la job. En plus, il vient en dix teintes! Pis le boîtier est vraiment cute. Pis j’aime le nom. Bouncy.
Alors à toutes, bon blushage!
fay
Alexe Raymond, réviseure, raymond.alexe@gmail.com