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Et si je ne veux pas d'enfants…

J’ai jamais eu envie d’avoir un enfant. Sorry. Bon, j’avoue être encore assez jeune, mais je suis incapable de me rappeler un moment dans ma vie où j’étais à l’aise avec un kid. Encore la semaine dernière, mon amie se moquait de moi parce que je fuyais le regard fixe d’un petit garçon d’à peine un an chez IKEA. Quoi de plus banal, hein? C’est sans dire que sa simple présence a fait augmenter mon anxiété, qui était déjà dans le piton. L’analyse est assez simple, je n’aime tout simplement pas les enfants.

Pendant un moment, je me sentais mal de ne pas désirer faire des petits-enfants à ma mère, que mon choix la déçoive – peu importe ce qu’elle en dise. Faut dire aussi que les paroles qu’elle m’a souvent répétées m’ont toujours trotté en tête : « Si t’es pour avoir des enfants, assure-toi donc de ne pas les barouetter à gauche pis à droite, d’une gardienne à l’autre. » Moi qui aspire à faire le tour du monde, à faire de l’aide humanitaire, à travailler à des endroits inusitées et qui serais probablement loin de la maison 24/7, je ne sais même pas où je prendrais le temps de voir mes enfants. Donc en plus de ne pas spécialement en désirer, je n’aurais pas le temps de m’en occuper.

Avouons que ce n’est pas la chose la mieux acceptée dans notre société. C’est un peu malaisant d’en parler pis c’est surtout tabou. Toute jeune femme devrait vouloir avoir un enfant, non? Non. Ce sujet-là est déjà tombé lors d’une fête de famille, où j’avouais que les seuls êtres que je considèrerais comme mes enfants seraient à quatre pattes, poilus et aboieraient (un chien, si jamais mon énigme t’a laissé.e perplexe). L’amie de ma tante était la seule à être consternée, les autres ont juste dû être ben soulagés que je n’aie jamais de petit garçon nommé Harry, qui serait forcé de vivre sous mon escalier. Bref, son argument-choc pour me faire changer d’idée avait été : « Mais qui est-ce qui va changer tes couches quand tu vas être rendue vieille? Tes chiens? ». Yup. Eux, pis le monde à l’hospice. Je n’aurai pas d’enfants uniquement pour me faire « torcher le postérieur » rendue vieille. Ton argument était comme un café Tim lors d’un déroule le rebord : meilleure chance la prochaine fois.

Mais bon, son commentaire à dû réveiller la fibre maternelle en moi, parce que mon copain et moi attendons un bébé… chien. Ce n’est peut-être pas un humain sorti de mon corps, mais la joie que ma mère a exprimée lorsqu’on lui a annoncé la nouvelle valait tout l’or du monde. Elle le présente à tous comme son petit-fils. Comme quoi une bête à quatre pattes pourra nous rendre heureux. Ah pis en passant, on l’a appelé Harry!

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