La fin du mois d’août approche à grand pas, et on sait tous.tes ce que ça signifie : le back to school, ou en d’autres mots, un autre événement annuel encourageant petits et grands à la surconsommation. Ce n’est peut-être pas aussi intense et éprouvant que le magasinage du temps des Fêtes, mais on ne peut pas nier que le magasinage du retour en classe peut être incroyablement coûteux… autant pour le portefeuille que pour l’environnement. On peut penser aux cartons, papiers et plastiques provenant des emballages, mais aussi à la panoplie de matériel superflu que l’on achète et qui ne servira probablement pas très longtemps.
Je me rappelle quand j’étais petite, j’avais bien hâte de pouvoir réorganiser mon matériel scolaire et de recommencer à neuf. On le sait très bien, cette organisation ne durait que très rarement plus de deux semaines et je perdais rapidement tous les pouces-mines, effaceurs, marqueurs ou autre matériel scolaire plus ou moins nécessaire. Chaque année, on demande de se procurer une foule de fournitures qui finira bien souvent non ou peu utilisée.
Le gros problème est que toutes ces habitudes se justifient très facilement : l’école, c’est important! C’est vrai, mais ça ne justifie pas tout le gaspillage encouragé durant cette période.
Que faire alors? Je crois qu’on a tous et toutes des tonnes de feuilles, stylos et autres fournitures cachées aux quatre coins de la maison. En regardant la liste de matériel scolaire, on devrait se poser les questions suivantes : Cet item est-il vraiment nécessaire? Est-ce que j’en ai déjà à la maison? On peut aussi opter pour des options un peu plus durables qui serviront durant plusieurs années, par exemple une règle en métal plutôt qu’en plastique.
Le tout ne s’applique pas qu’au matériel scolaire. Pour moi, le fameux magasinage du back to school devrait être précédé d’un bon ménage pour mieux voir ce qu’il est nécessaire d’acheter, plutôt que de finir par trop consommer. Si, au contraire, tu es pris.e avec une tonne d’items qui ne servent à rien, je t’encourage à aller les porter à une œuvre de charité pour qu’ils les distribuent aux moins fortuné.es, pour qui la liste de fournitures est souvent trop coûteuse pour leur budget. On a bien un traditionnel ménage du printemps, alors pourquoi pas un nouveau concept : le ménage d’automne!
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