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Le divertissement pour adolescents n’a pas d’âge

Aujourd’hui, je prends le temps, en ce froid soir d’octobre, accompagnée de mon petit thé chaud au citron et de ma petite grippe d’automne, de te parler de mon amour inconditionnel pour les romans et les séries télé destinés aux adolescents ou, comme on dit, le public young adult. Les histoires d’école secondaire et de puberté, MAUDIT QUE J’AIME ÇA, et ce, même si je suis une adulte ; même si j’ai fini le secondaire il y a bien longtemps ; même si je porte du makeup (ça, c’était une blague en référence à la pub de la SAQ, mais tu n’es pas obligé d’en tenir compte).

Laisse-moi te déclarer ma flamme pour ce genre de divertissement, mais, avant tout, jette un coup d’œil à ce texte qui dresse un joli portrait de ce genre de littérature.

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Le divertissement pour jeune adulte, c’est de l’Harry Potter, c’est du Teen Wolf, du Gossip Girl, du Riverdale, du 13 Reasons Why. Qu’ont en commun tous ces exemples? Ils mettent en scène des personnages d’âge scolaire, d’environ 16 ans, qui vivent leurs premières peines d’amour, leurs premiers deuils et leurs premiers choix. Ce sont des personnages vivants, qui ont des rêves, des sentiments et une rage de vivre. Leur quête est souvent amoureuse, glorieuse ou ambitieuse. Ils ont la vie devant eux et rien ne les arrête. N’est-ce pas comme ça, toi aussi, que tu voudrais vivre ta vie quotidienne, peu importe ton âge? Ne pas avoir peur de tes sentiments, te tenir debout face à tes convictions, défendre tes valeurs sans te soucier du regard des autres, te battre pour ce qui est important à tes yeux. Certains dévalorisent ce genre de divertissement en disant que c’est de la « basse littérature » ou de la « basse télé ». On critique en disant que c’est toujours les mêmes histoires d’amour quétaines qui reviennent au même (avec parfois un vampire par-ci, par-là, selon les goûts). Pourtant, moi, ces histoires, elles me font rêver, elles me font voyager et elles me permettent de découvrir des personnages vrais qui n’ont pas peur de ce qu’ils ressentent. Je n’ai pas envie de lire ou d’écouter des séries « d’adultes », qui traient de problèmes « d’adultes », car j’en ai déjà assez des miens. Personnellement, je n’ai pas envie, le soir, après une grosse journée de travail, de me divertir avec Julie qui n’arrive pas à payer sa maison, Maurice qui vit l’adultère, Sandra qui a de la misère à gérer son ado et Danny qui vient d’obtenir une promotion. J’ai envie d’évasion, de quelque chose de pur et de rafraîchissant. Pour l’instant, c’est dans le divertissement pour young adult que je retrouve tout ça.

Alors, même si c’est souvent considéré comme étant sans intérêts (sans réellement comprendre pourquoi), je ne suis pas gênée de lire mon Hunger Games à la bibliothèque ou d’afficher ma passion pour The Vampire Diaries. Ça n’enlève rien à mon niveau d’intelligence ou à mon niveau de maturité, mais ça me fait extrêmement du bien.

One love pour le young adult

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