Je t’écris à toi, l’entraîneur.
À toi qui t’impliques chaque jour dans l’accomplissement de tes athlètes, que ce soit compétitif ou récréatif, qu’ils aient 3 ou 40 ans, gars ou fille, je te lève mon chapeau. Toi qui es déterminé, compréhensif, qui veux pour les autres, qui ne souhaite que de voir des sourires sur les visages des membres de « ta gang » et sur ceux de leurs parents. À toi qui veux que chacun de tes protégés s’accomplissent à sa manière, qu’il soit fier de sa réussite, qu’il sente que ses efforts en valent la peine, que les résultats soient à la hauteur de ses désirs. Toi qui a à cœur le bien-être, qui veux toujours s’améliorer, qui fais plus que son possible pour obtenir les résultats souhaités par tes athlètes, qui ne recule devant rien pour permettre aux autres de grandir dans leur sport.
Je m’adresse à toi qui t’implique dans un processus de connaissance de soi, de défi à relever, de peurs à surmonter, de choix à faire dans la vie de quelqu’un d’autre. Toi qui es, oui, un entraîneur, mais aussi un ami, une figure d’autorité, une personne de confiance, un psychologue, un médecin, une source de réconfort – et tous les autres rôles que tu seras appelé à tenir.
À toi, qui, entraînement après entraînement, innoves, gardes le sourire et te confonds en encouragements et en amour. À toi qui t’assures que le milieu dans lequel évoluent tes protégés soit sécuritaire et sain, qui t’assures que leur intégrité soit respectée, qu’ils soient prêts à gagner des médailles, mais aussi à ne pas en gagner. À toi qui leur apprends à avoir l’orgueil au bon endroit, à reconnaître leurs forces et leurs faiblesses, tu les amènes à assumer qui ils sont, ce qu’ils valent et ce qu’ils désirent. À toi qui es confronté à des parents pas toujours contents, mais qui as aussi le plaisir d’être encouragé par eux, d’avoir leur bénédiction. À toi à qui on confie notre confiance en totalité, qu’on laisse nous attraper, qu’on laisse nous pousser, qu’on laisse nous guider, alors qu’on ne sait pas ce qu’on fait. À toi qui nous vois grandir (dans tous les sens du terme), qui nous soutiens à travers les épreuves, qui ne perds pas une occasion de nous rappeler qu’on est capable, que le temps viendra, qu’aucune goutte de sueur n’est en vain, que chaque blessure n’est qu’une occasion de se reposer pour mieux reprendre.
À toi qui changes des vies, qui, au quotidien, accompagnes des jeunes et des moins jeunes dans leurs objectifs.
À tous les entraineurs que j’ai côtoyés, longtemps ou moins longtemps, je vous remercie – d’avoir cru en moi, d’avoir donné de votre temps, mais, surtout, de m’avoir transmis votre passion. C’est ce qui restera toujours.
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