On va se le dire, j’ai eu une année 2017 vraiment pas nice. Pas plaisante, plate, triste, bref, de marde. Pis rendue à la fin de l’année, je suis un peu tannée. Un ou deux mois plus difficiles, ok, mais un an complet, c’tun peu plate. Un peu pas mal.
Nous sommes au tournant de 2018, un cahier vierge à remplir de moments. J’ai peur que ce soit comme 2017, une année remplie de déceptions. J’essaie de croire que le meilleur m’attend en 2018, parce que t’sais, ça peut pas toujours aller mal. Je me sens comme dans un film, t’sais dans le bout presque à la fin où tout va mal jusqu’à ce que tout aille super bien d’un coup. La seule affaire, c’est que le bout plate où tout va mal est trop long. Ça finit pu, pis vient un moment où c’est dur de croire que ça va finir par bien aller.
J’ai décidé qu’en 2018, mon mantra allait être : « S’il mouille, il mouillera, s’il neige on pelletera. » Pas très exotique, mais rempli de vérité; y’a des choses qui arrivent qu’on ne peut changer et il faut apprendre à les accepter, même si elles sont inacceptables.
Je sais que 2018 c’est juste un chiffre; que ce soit le 6 février, le 28 juillet ou le 21 novembre, ça change pas grand chose. Mais cette année, j’ai décidé que je croyais réellement que le meilleur m’attend en 2018. Que ça peut pas toujours aller mal, pour vrai. Que le bout plate du film de ma vie a assez duré.
Que j’allais faire confiance à la vie, parce que même si elle a pas été ben smatt en 2017, j’ose croire qu’elle me réserve des surprises. J’ose croire que tout peut arriver. J’ose croire que tout va bien aller.