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Danse avec moi

Source: Pexels

Quand les notes commencent à se faire entendre… Quand les vibrations commencent à faire bouger ton corps… Quand ton esprit connecte avec la musique… Quand nos deux corps fusionnent et ne font qu’un…

On commence à vivre. Vivre le moment présent.

La danse a toujours fait partie de moi, de près ou de loin. J’en ai fait pendant longtemps quand j’étais plus jeune, puis je l’ai mise de côté plusieurs fois, mais mon amour pour cet art revient toujours, chaque fois de plus en plus fort.

C’est un amour essentiel, physique et intense. Une passion pure qui me fait juste « être ».

Danser, ça te permet d’avoir le contrôle sur ton corps, d’exprimer tes émotions par les mouvements. Ça te permet de tout oublier le temps d’une chanson. Danser seule te permet de créer une connexion avec toi-même, avec ta personne la plus profonde. Une sorte de méditation bougée. Elle te permet de ne plus penser à autre chose que l’espace que tu occupes, le feeling que la chanson t’apporte, le plaisir qui en ressort. T’es dans ton monde quand tu danses.

Puis, quand tu danses en groupe ou en couple, ce plaisir est décuplé. C’est juste magique.

La danse, c’est le partage d’une vision, d’une émotion, d’une histoire. Une histoire qui est la tienne, une histoire que tu racontes sans même dire un mot. Quand tu danses avec d’autres passionnés, les histoires que tu peux raconter sont juste éblouissantes.

La danse a plusieurs souliers : elle est touchante, elle est sensuelle, elle est puissante et forte. Elle est nécessaire, elle crée des liens rapidement, elle est universelle, de toutes les couleurs et ethnicités.

Pour certains, la danse n’est qu’un divertissement et pour d’autres, c’est leur vie, ils et elles ne peuvent s’en passer. C’est un exutoire. En cette période de pandémie/confinement/distanciation, on en prend un coup. On ne peut plus aller dépenser notre énergie sur les pistes de danse, on ne peut plus partager une danse avec quelqu’un, on ne peut plus danser toute la nuit, accompagnée d’autres passionnés.

C’est difficile. C’est difficile quand t’es un minimum artistique, que tu es une personne rassembleuse et qui aime être avec les gens, qui a besoin d’un divertissement comme celui-ci pour te sentir vivante. Ici, je ne dis pas que les autres sphères se la coulent douce, au contraire, j’affirme seulement que le domaine artistique, du divertissement, a perdu une partie de lui-même au cours des neuf derniers mois. On doit mettre en suspend notre personnalité, nos passions et nos hobbies le temps que « ça passe ». Puis, c’est difficile de se réinventer dans ce domaine quand il nécessite une proximité physique.

Je rêve d’entrer dans une salle remplie de danseuses et danseurs qui ont comme seul objectif de s’amuser. Où la musique est rafraîchissante, vibrante et où à chaque chanson, tu te dis: « OMG oui celle-là ! ». Je rêve que ce moment ne s’arrête jamais, que plus rien ne nous épuise et qu’on danse comme si c’était la dernière fois par peur que ce soit vraiment la dernière fois. Qu’on échange des regards et des sourires. Qu’on crée des connexions et des nouvelles amitiés. Qu’on ne voit plus le temps passer. Qu’on oublie toutes les craintes et le négatif pour juste être dans le moment.

Danse autant que tu peux, n’importe où et n’importe quand. Tu créeras assurément une émotion positive.

J’ai hâte qu’on se recroise sur une piste de danse. Qu’on se sourie parce que j’ai vu ton mouvement subtil, mais tellement bien choisi. Qu’on ressente le contact du corps de l’autre sur soi d’une manière tellement respectueuse et sensuelle. J’ai hâte qu’on partage une histoire ensemble, qu’elle dure 3:42 minutes ou toute la nuit.

Merci, la vie, de m’avoir fait connaître et aimer cet art. Tu m’as fait me connecter à moi-même.

Pour le moment, dansons comme on le peut et garde-moi la prochaine danse !

-xxx-

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