« Une goutte d’eau est flexible. Une goutte d’eau est puissante. Rien n’est plus nécessaire qu’une goutte d’eau. » – Organisation des Nations Unies (ONU)
C’est en 1992 que l’ONU propose pour la première fois la création de la journée mondiale de l’eau, dont l’objectif est d’attirer l’attention sur l’importance de l’eau et de promouvoir la gestion durable des ressources en eau douce.
Mais pourquoi une journée de l’eau?, me direz-vous.
Eh bien simplement parce que plus de 80 % des eaux usées mondiales sont déversées dans les cours d’eau sans aucune dépollution.
Ou encore parce que plus de 1,8 milliard de personnes dans le monde utilisent une source d’eau potable qui est contaminée par des matières fécales, les exposant à plusieurs maladies. D’ailleurs, l’eau insalubre, l’assainissement insuffisant et l’hygiène causent environ 842 000 morts chaque année.
Ces chiffres ne datent pas d’il y a 100 ans, non! Ce sont des statistiques de notre monde actuel. C’est pourquoi cette journée du 22 mars est si importante.
Ainsi, chaque année, l’ONU définit un thème différent pour la journée de l’eau correspondant aux défis d’aujourd’hui et de demain. Cette année? « L’eau : la réponse est dans la nature »
« Cette année, nous proposons d’explorer les différentes manières dont nous pouvons utiliser la nature pour surmonter les défis de l’eau du 21e siècle.
Les dommages environnementaux, associés aux changements climatiques, sont à l’origine des crises liées à l’eau que nous observons dans le monde entier. Les inondations, la sécheresse et la pollution de l’eau sont aggravées par la dégradation de la végétation, des sols, des rivières et des lacs. Lorsque nous négligeons nos écosystèmes, il est plus difficile de fournir à tous l’eau dont nous avons besoin pour survivre et prospérer.
Les solutions basées sur la nature ont le potentiel de résoudre nombre de nos problèmes d’eau. Nous devons faire beaucoup plus avec l’infrastructure « verte » et l’harmoniser avec l’infrastructure « grise » dans la mesure du possible. Planter de nouvelles forêts, reconnecter les rivières aux plaines inondables et restaurer les zones humides permettra de rééquilibrer le cycle de l’eau et d’améliorer la santé humaine et les moyens de subsistance. » (source)
Alors, aujourd’hui, s’il vous plait, ouvrez la discussion avec vos collègues et amis. Réfléchissez ensemble à votre utilisation de l’eau et à quel moyen vous pourriez utiliser pour diminuer vos impacts. Renseignez-vous. Renseignez-les autres.
Soyez un vent de changement. C’est à ça que ça sert, une journée mondiale de l’eau.
D’autres statistiques sur l’eau :
- Au Québec, 20 à 50 % de l’eau potable est perdue lors de son transport dans les réseaux d’aqueduc.
- Un robinet qui fuit gaspille 5 litres d’eau par heure. Une toilette qui fuit, c’est 600 litres par jour.
- L’eau utilisée chaque année dans le monde pour faire des teintures textiles représente de quoi remplir 1,6 million de piscines olympiques, soit plus de 126 000 litres chaque seconde.
- La croissance de la population mondiale augmente les besoins en eau de 64 milliards de mètres cubes chaque année, soit plus de 2 millions de litres chaque seconde. D’ici 2018, il faudra pomper deux fois plus d’eau pour satisfaire les besoins de l’humanité.
- 466 litres : utilisation moyenne totale d’eau par personne par jour au Canada, en 2013.
- D’ici 2050, on estime qu’il y aura dans les océans plus de plastique que de poissons.
Source