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Les semaines suivant la nouvelle année sont toujours plus stressantes que les autres, parce qu’on se fixe des résolutions qui déposent un poids de plus sur nos épaules déjà pesantes.
Quand le monde est au ralenti, on a le droit de l’être aussi. L’année dernière n’a pas été des plus douces avec nous, alors faut compenser en s’accordant plus de temps à soi.
Faut jongler avec nos objectifs un peu moins sérieusement. On a le droit de se donner un lousse pour se recentrer. Il faut apprendre à se parler d’amour et se fixer devant le miroir sans s’infliger des diètes pas tenables ou des commentaires pas fins. Faut être indulgent.e avec les tâches à réaliser en une journée pour ne pas être déprimé.e en se couchant, parce qu’on n’a pas tout coché de notre « to-do list ». Si on pouvait arrêter de se comparer à du monde pas-pour-de-vrai sur notre fil d’actualité, ce serait super. Je suis certaine que nos portefeuilles seraient plus gros si on arrêtait de toujours vouloir ce qu’on nous présente en grand sur les réseaux.
On a le droit de prendre un peu de temps pour souffler. Même si ça veut dire rien faire, parce que souvent rien faire, c’est la seule chose qu’on est capable d’accomplir. On a le droit de snoozer ou de rester en-dessous des couvertes pour étirer le temps.
On peut se laisser du temps avant de se forcer à mieux manger, moins boire, moins dormir, moins niaiser, moins toute !
On a le droit de faire nos peintures à numéro sans se sentir mal. De se claquer des saisons en une fin de semaine. De prendre des bains. De boire du vin. De jouer à des jeux ou faire des casse-têtes. On peut se prélasser, se faire des crêpes le soir, dormir sur le divan, abuser des masques pour visage et vivre doucement pour encore un petit bout de temps pour travailler sur soi d’une autre façon.
Le temps que ça prendra pour se reconstruire.