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Après dix ans sur les bancs d’école et quelques années de plus pour se spécialiser, on se lance sur le marché du travail où l’on passe 40/45 heures par semaine à travailler, et ce, pour les 40 prochaines années. Autrement dit, on passe près d’un cinquième de notre année au travail et on travaille plus de la moitié de notre existence.
Si ces nombres font peur, c’est parce qu’on n’a pas compris que travailler n’a pas besoin d’être un fardeau. Je dois admettre que je le voyais comme ça au début. Ça me rendait malade de penser que j’aurais à travailler toute ma vie pour pouvoir payer mes factures. Je m’imaginais misérable, comme mes parents, blasés par leur travail et pressés de prendre leur retraite pour « profiter de la vie ».
Pendant longtemps, j’ai voulu éviter ce mode de vie à tout prix, mais, un jour, j’ai réalisé que je ne l’abordais pas de la bonne façon. Ce n’est pas impossible d’aimer son travail et d’y trouver son bonheur.
Quand tu aimes ce que tu fais, toutes les autres sphères de ta vie se portent mieux parce que tu ne traînes plus le poids de ta mauvaise humeur partout.
C’est important de trouver ce qui te plaît, le type d’horaire qui te convient et de ne pas simplement te concentrer sur le salaire et sur les avantages sociaux. Le bonheur vaut beaucoup plus que n’importe quelle somme d’argent.
En plus, en aimant ton travail, tu profites davantage du moment présent sans attendre impatiemment que vendredi se pointe. Tu ne comptes plus les heures de la journée, attendant qu’elle se termine pour rentrer chez toi, épuisé.e. En fait, tu ressens moins de fatigue parce que ta journée ne draine plus autant d’énergie négative qu’avant.
Un travail agréable te permet de te sentir bien, valorisé.e, accompli.e. Quitter le travail satisfait.e te permet de passer à autre chose, de ne plus y penser jusqu’au lendemain, encore une fois pour profiter du moment présent.
J’aime l’idée de ne pas avoir de misère à sortir du lit et de ne pas me rendre au bureau à reculons. J’aime l’idée d’apprécier mes heures passées à travailler et de ne pas ressentir aussi lourdement le constant besoin de vacances.
J’aime l’idée que je ne vais pas « sacrifier » mes 40 prochaines années de vie pour profiter de la vie seulement lorsque j’aurai 65 ans. De toute façon, rien ne me garantit que je me rendrai jusque-là, alors pourquoi ne pas réclamer le bonheur dès aujourd’hui?