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anniversaires

Chaque année, le mois de mars est un mois que j’attends avec impatience. Non seulement c’est la fin de l’hiver (ou presque), mais c’est mon anniversaire. Je sais pas pour toi, mais moi, deux semaines avant et deux semaines après mon anniversaire, mon entourage est plus que susceptible d’entendre : « Pis en plus, c’est ma fête! ».

J’aime célébrer mon anniversaire. C’est à peu près la seule journée dans l’année où je fais passer mes besoins avant ceux des autres sans me sentir un peu coupable.

J’aime célébrer mon anniversaire et jusqu’à maintenant, chaque âge me va bien. Quand j’ai eu 31 ans, j’ai eu un petit pincement au cœur, mais je ne peux pas dire que ces années qui s’ajoutent me laissent amère.

J’aime célébrer mon anniversaire, mais j’aime aussi célébrer celui des autres. J’envoie souvent des cartes d’anniversaire. Par la poste, avec un timbre pis toute. Ma gestion du calendrier laisse parfois à désirer, mais j’aime imaginer la surprise et le bonheur d’une personne que j’aime qui ouvre sa boîte aux lettres et qui trouve une carte d’anniversaire.

J’aime célébrer les anniversaires : ce sont pour moi des occasions de réunir autour de soi les personnes qu’on aime.

À condition qu’elles soient encore là. Parce que certains anniversaires laissent une larme au coin des yeux et un vide immense au creux du ventre. Je voulais écrire une ode aux anniversaires, mais plus j’écrivais, plus je me rappelais ces anniversaires dont on se passerait bien, ceux qui nous rappellent tous ces deuils, petits et grands, qu’on doit faire tout au long de notre vie.

Parfois, les anniversaires sont là pour nous rappeler que notre animal de compagnie, avec qui on avait vécu toute notre vie jusqu’à maintenant, n’est plus. Que nous sommes un « je » à temps plein et plus jamais un « nous ». Que notre enfant ne vit plus que dans notre souvenir.

À toi qui célébrera peut-être bientôt un anniversaire-dont-on-se-passerait-bien, je ne dirai pas que le temps effacera ta douleur et ton chagrin : si c’est vrai dans certains cas, je sais trop bien que certaines douleurs ne s’estomperont jamais. Mais rappelle-toi que tu n’es pas seul-e : tu es entouré-e et aimé-e.

À toi qui célébrera peut-être bientôt un anniversaire plus réjouissant, je t’invite à prendre le temps de t’arrêter un moment pour le savourer en pleine conscience. La vie va vite et on ne se rend pas toujours compte à quel point on devrait être heureux.

P.-S. : Juste pour que ce soit clair, le dernier paragraphe n’est PAS une excuse pour se saoûler et courir seins nus dans un bar en criant YOLO!, mais si ça te branche… pourquoi pas?!

Photo de couverture par Wout Vanacker sur Unsplash

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