Ou comme dirait Marc Drouin, vis ta vinaigrette.
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M’a te dire une affaire, si comme moi t’as embrassé le no-poo, tu vis sûrement le rêve de ne pas avoir à te soucier de tes cheveux pour plusieurs semaines. Pis si ce n’est pas ton cas mais que tu décides quand même de ne pas virer fou/folle avec ça, amen! Au final, tant que tu te sens bien avec ça et que la tête ne te pique pas, tes cheveux te remercieront de les délivrer du shampoing aux deux jours.
Bon. Que ce soit par nostalgie, parce que tu reviens d’un voyage dans le Sud ou juste parce que tu viens d’allumer qu’il y a peut-être une bonne raison pourquoi Marc Anthony est une méga-vedette en Amérique latine, c’est correct. T’as le droit. T’as même le droit de te déhancher en bobettes dans ton salon le samedi matin.
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Longtemps je me considérais comme une extraterrestre de ne pas passer mes fins de semaine d’adolescence sur les pistes que la publicité ne cessait de me vendre (Caillou-Jambon. Ha. Ha.). J’aime bien l’hiver, mais je n’ai jamais pris le temps (et l’argent!) de m’initier à tout ça. De toute façon, y’aura toujours une chaise dans les arénas pour sauver ton honneur sur la glace!
Oh le sujet délicat ces temps-ci! « Ben là, t’as pas le droit de manger ça! Attention, y’a des animaux morts là-dedans! » OK, on a compris. Reste que si j’ai décidé de ne plus manger de viande, j’ai sûrement de bonnes raisons (qui m’appartiennent). De la même façon, si je décide de goûter à la recette de ma belle-mère pour lui faire plaisir, ça me regarde, merci.
Yup! Si j’aime ça regarder la vie trépidante de jeunes adultes qui vivent du drama dans un chalet situé à deux pas du cégep, c’est mon droit. La télé, c’est (parfois) fait pour se divertir. Autant en profiter pour développer mon empathie envers Lili-l’air-bête ou Marina Bastarache.
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(Sainte. Je parle quasiment comme Dead Obies qui rappe.)
Ça vaut aussi pour tes man boobs en camisole. On peut tu être ben une bonne fois pour toutes? Quand il fait chaud, il fait chaud. C’est certainement pas mononcle Réjean en bedaine et shorts de jeans qui va me dissuader de m’éventer le nombril!
Désolée pour toutes les autres mères du Québec, la mienne remporte assurément la palme du j’vais-obtenir-c’que-j’veux-sans-avoir-à-le-demander. Elle est également passée maître dans l’art de te faire passer pour la fille qui était trop gênée de demander de l’aide : « Tu vois Audrey, elle avait ta grandeur, la vendeuse! » Néanmoins, c’est ta mère et tu l’aimes peu importe tous les malaises qu’elle essayera de faire passer pour tiens.
OK, pas stalker. Mettons admirer en silence? Quand on vient de la rive-sud de Québec, on n’est pas nécessairement habitué de côtoyer des « veudettes ». Toute ta vie, t’entends tes parents te dire : « Céline Bonnier, elle vient de Lévis! J’suis allée à l’école avec Roch Voisine! Marcel Leboeuf revient dans l’boutte pour jaser de Compostelle! » Bref, ta vie n’est pas un épisode de Virginie. Mais quand un rapper que t’aimes beaucoup s’adonne à être ton voisin d’en face, t’as-tu le droit de tripper comme une gamine? T’sais, quand t’apprécies beaucoup sa musique et les moves qu’il fait dans sa carrière sans pour autant ressentir le besoin d’aller étamper ta face dans sa fenêtre de salon? Bref, y’a pas de honte à aimer tes artistes chouchous, tout en sachant qu’il fait caca comme tout le monde.
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Par Audrey Bouchard-Lachance
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