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Toi aussi, ça t’intéresses de réduire ton empreinte écologique? Voici 5 trucs et leurs (importantes!) raisons d’être.
1. Recycler
Évidemment, recycler est probablement une des façons les plus faciles d’être écologique aujourd’hui. Essentiellement, le recyclage consiste à utiliser des matières déjà produites (et qui prendrait dans plusieurs cas des centaines d’années à se décomposer) pour en produire d’autres, similaires. On offre ainsi aux fabricants une autre option d’approvisionnement, potentiellement beaucoup moins polluante. C’est ce que deviendront ces bouteilles de plastiques prêtes à être recyclées.
Même si les systèmes de recyclage ont encore beaucoup à faire pour se perfectionner, ils demeurent bien implantés dans notre quotidien. Recycler est si facile (déposer un contenant dans un bac plutôt que dans l’autre) que ne pas le faire relèverait du gâchis, non?
2. Composter
En gros, composter, c’est remettre les matières organiques (fruits, légumes, viandes, etc.) là d’où elles proviennent directement, c’est-à-dire de la terre. Composter est en fait très logique, car ces matières se décomposent ainsi facilement et rapidement, en plus de nourrir le sol qui les a générées au départ. Lorsque l’on se penche sur le sujet, on constate rapidement que l’environnement est en fait conçu de manière extrêmement simple et jolie.
Au contraire, lorsque des matières organiques sont déposées dans des sites d’enfouissement, aux côtés d’autres déchets qui eux ne se décomposent pas aussi aisément, elles produisent du méthane et deviennent polluantes pour l’environnement. On en conviendra, c’est un peu (beaucoup) insensé.
Certes, lorsqu’il n’y a pas de service de compostage dans la ville où l’on habite, ça peut sembler difficile. Mais, dans les faits, composter est assez simple. Si vous disposez d’une petite cour, il est possible de le faire au moyen d’un composteur domestique, en vente dans les grands magasins de rénovation. Les prix commencent environ à 40 $. La Ville de Québec a par ailleurs une page consacrée au compostage domestique sur son site Web (tu peux y accéder en cliquant ICI).
En plus, le compostage réduit considérablement le volume de votre sac de déchets! À Montréal, où j’habite, je peux même jeter mes kleenex dans le compostage. Après le recyclage, il ne reste plus grand chose dans notre sac poubelle (et c’est merveilleux!).
3. Habiter un quartier dense
Ça peut paraître surprenant à première vue, mais habiter un quartier dense est une façon d’être écologique. La formule est simple : plus d’habitants par km2 = moins de déplacements pour leur procurer les services de base (collecte de déchets, déneigement, poste, etc.), moins de routes à construire, etc. Un grand nombre de personnes au même endroit donne aussi la possibilité d’augmenter l’offre de transport en commun, ce qui facilite les déplacements de tous. En fin de compte, les quartiers denses coûtent aussi moins cher à la société.
Un quartier dense ne réfère pas nécessairement à d’immenses tours d’habitation, mais simplement à des quartiers qui réduisent la distance des déplacements, comme le quartier Villeray à Montréal.
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Évidemment, il ne s’agit pas de diaboliser la campagne, au contraire, mais plutôt d’être sensibilisé à cette réalité et de prendre des décisions cohérentes avec notre mode de vie.
4. Diminuer sa consommation de viande rouge et de produits laitiers
On en entend de plus en plus parler dans d’importantes tribunes médiatiques, et c’est tant mieux : consommer des produits de nature animale, particulièrement la viande rouge et les produits laitiers, ça pollue.
Pourquoi? En partie parce que l’élevage industriel de bétail nécessite un nombre exagéré de ressources, dont les pâturages — certains issus de la déforestation — consacrés à la nourriture de ces animaux. Si l’on tient compte que l’on pourrait simplement se servir de ces terres aux fins d’agriculture végétale destinée aux humains, on peut admettre que l’élevage industriel ne s’avère pas la méthode la plus efficiente.
De plus, un rapport datant de 2006 de la FAO (Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture) indique que « l’élevage de bovins produit davantage de gaz à effet de serre que les véhicules automobiles » (si jamais ça t’intéresse de lire le Communiqué de presse de la FAO en français, c’est ICI). Donc, en plus d’utiliser les ressources à mauvais escient, un nombre aussi élevé de bovins sur la planète, ça produit beaucoup, beaucoup de gaz à effet de serre.
Encore une fois, il n’est pas question de pointer du doigt les carnivores : seulement diminuer sa consommation de viande rouge et de produits laitiers peut aider. Ce qui nuit le plus à la planète, c’est plutôt la production excessive de ces produits. Pis avouons-le, un veau, c’est vraiment cute.
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5. Choisir une voiture usagée, hybride ou peu gourmande en essence
C’est bien beau parler de transport en commun, reste que peu de villes au Québec permettent à ses habitants de vivre entièrement sans voiture. En attendant (et en travaillant fort pour que l’offre augmente), les automobiles personnelles demeurent quasi essentielles pour la plupart d’entre nous.
Même si l’automobile pollue, il est possible de faire des choix qui réduisent son empreinte écologique, notamment en achetant une voiture usagée, hybride ou peu gourmande en essence.
Acheter une voiture usagée, c’est faire du recyclage! En effet, les pièces d’une automobile et ses matériaux de fabrication se révèlent majoritairement toxiques pour l’environnement. Ainsi, lorsqu’on achète usagé, on réutilise un bien déjà produit, et on évite de contribuer à cette entreprise.
Évidemment, acheter une voiture hybride ou électrique est un choix durable. Bien que sa fabrication ait aussi nécessité des matériaux toxiques, au moins, elle polluera moins à long terme (à condition que la source d’électricité soit durable, comme l’hydroélectricité au Québec).
Finalement, une voiture peu gourmande en essence est idéale. Pourquoi acheter un VUS ou un 4 x 4 qui demandent davantage de ressources et offrent peu d’utilité pour nos déplacements quotidiens? Ces véhicules présentent une consommation d’essence élevée qui, à long terme, augmente considérablement notre empreinte écologique (et notre facture d’essence).
Bien entendu, de nombreux autres trucs existent pour agir de façon responsable et pour respecter notre planète. Vous Crépus, c’est quoi les vôtres?