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En ce temps de confinement, je me suis découvert une tendance plus importante envers le magasinage en ligne. Puisque j’ai acheté de nouveaux vêtements, j’ai décidé de faire un petit ménage dans ma garde-robe. Ce que vous ignorez, c’est que je fais ce type de ménage au minimum une fois par mois parce que je déteste l’accumulation, mais surtout parce que ça m’aide à me sentir bien. Organiser mes vêtements, ça m’aide à me détendre. Je mets de la bonne musique et je commence le tri.
#1. Garde, Peut-être, Donne
Je crée d’abord 3 piles : Garde, Peut-être et Donne. Il y a donc une pile pour les vêtements que je désire garder, une qui me rend indécise et une pour les vêtements que je vais donner. Je mets dans un sac les vêtements que je donne pour aller les porter à la Ressourcerie ou à d’autres organismes de dons du Québec. Dans ma pile Peut-être, j’essaie chaque vêtement et je me pose une question : quand a été la dernière fois que je l’ai porté? Si ça remonte à plus de 3 mois, je donne et si le vêtement ne me fait plus alors le choix est d’autant plus facile. Puis, viens le moment de classer avec la pile Garde. De mon côté, je préfère mettre mes vêtements en ordre de couleurs, ça fait un arc-en-ciel dans ma garde-robe et je trouve ça beau. Certains vont préférer les mettre selon l’utilisation : vêtements professionnels et vêtements confortables.
#2. Les « au cas où »
Si tu regardes un vêtement et que tu te dis : « ben… au cas où j’en aurais besoin ». Ou pire : « au cas où, un jour, je décide de me motiver à transformer ce vêtement en une version améliorée ». Honnêtement, on le sait, ce morceau-là va rester longtemps dans un coin de ta garde-robe à être tristounet alors, à moins que tu décides de le transformer immédiatement, donne-le.
#3. Achats locaux
Je privilégie de plus en plus les achats locaux. Il y a plein d’entreprises québécoises qui font de beaux vêtements et elles méritent qu’on les encourage. On ne se le cachera pas, les vêtements locaux ont un prix plus élevé que ceux fabriqués par des entreprises américaines (exploitation de la main d’oeuvre), mais c’est un bon investissement et, étant donné que je ne vise pas une garde-robe trop chargée, je préfère avoir peu de vêtements québécois avec des tissus de bonne qualité qu’une tonne de vêtements produits ailleurs avec des tissus (trop souvent) de mauvaise qualité.
#4. 1 acheté, 1 donné
J’essaie de ne pas accumuler de vêtements. Je tends éventuellement vers un minimalisme. Alors quand j’achète 3 nouveaux vêtements, j’en donne 3 que je ne porte plus. De plus, étant donné que j’accroche mes morceaux dans ma garde-robe, je ne rajoute jamais de cintres, ce qui m’oblige à donner un vêtement pour laisser la place à un autre. C’est simple : je mets un nombre de cintres maximal et je ne dépasse pas ce nombre. Donc, si je veux absolument un vêtement, je vais dans ma garde-robe et je choisis celui que je donnerais et que je remplacerais. Si je ne suis pas capable de faire le choix, je me demande : en ai-je réellement besoin?
Source : Bianca Giroux