Ça m’a frappé aussi hard qu’une «drette» de Lucian Bute.
Pendant le temps des fêtes, je suis allée faire un tour (comme tout le monde) dans ma famille, qui habite … sur la Rive-Sud.
Okay, c’est pas la campagne, mais c’est pas New York non plus (parce que sinon j’y habiterais depuis FOREVER).
En parlant avec mes cousines qui ont des numéros de téléphone qui commencent par 450, je me suis rendu compte qu’il y avait des différences flagrantes entre nous, aucunement reliées à la personnalité.
J’ai donc réalisé en les écoutant parler que je suis VRAIMENT et serai probablement pour toujours une fille de la ville (une fille qui tripe sur l’asphalte, les lieux publics pas très propres comme le métro, les gens trop stressés, les gros immeubles, pis toute pis toute).
Ce genre de fille là.
Je vous ai donc concocté un top 10 des signes les plus flagrants qui font de vous une fille de la ville à coup sûr, ou presque!
- Votre accessoire qui ne quitte jamais vos mains? Un café! Que ce soit un latté, un américano, un espresso, un caramel maccaiato (mon pré-fé-ré) vous en avez toujours un à la main, même lorsqu’il fait -40 dehors. Il prend aussi une grosse importance dans la vie de vos réseaux sociaux, un peu dans ce genre-là (mon instagram http://instagram.com/aglita/est caféiné to the bone)
- Vous attendez pour traverser la rue quand vous êtes déjà rendue à la moitié, et vous traversez finalement l’autre moitié un petit 3 secondes avant que la lumière tombe verte. Bref, vous savez anticiper vos lumières comme une vraie championne.
- Vous comprenez que marcher, va probablement vous amener à votre destination beaucoup plus vite que de prendre une voiture. Vous prenez aussi malin plaisir à rire intérieurement des gens qui se font chier à déneiger leur voiture sous 2000 pieds de neige. Vous êtes cependant smart enough pour avoir un budget «taxi» parce que la vie de piéton c’est pas toujours glam et que vos petites cannes ne vous amèneront certainement pas d’Ontario Est à Fairmount en 15 minutes.
- Votre calendrier social vous stresse beaucoup trop.
- La phrase qui vous horripile le plus c’est : «mon hypothèque me coûte moins cher que ton loyer!» … T’habites aussi dans le trou d’cul du monde, alors je pense qu’on peut arrêter la conversation ici. Choisir de payer un loyer excessivement cher pour être proche de tout et de rien, c’est un CHOIX et non une finalité en soi.
- Vous avez lâché prise sur le concept de «bulle personnelle», votre espace vital, niet, nada, kaput, fini. Vous devenez vite « intime » avec des inconnus, faute d’espace au centimètre carré.
- Vous avez toutes les applications de taxi possible sur votre cellulaire et bien évidemment celle de la STM (pour ce qu’elle vaut …)
- Les pigeons sont vos best buddies.
- Vos choix vestimentaires l’été sont faits en fonction de votre connaissance sur l’état climatique du métro. Babye coat en jeans à la mi-juillet, à moins que vous ayez des envies suicidaires, ou un fétiche pour la suffocation.
- Finalement, le dernier et non le moindre : vous connaissez la signification du 1er juillet et vous évitez à tout prix d’entreprendre quoi que ce soit durant cette journée.
Verdict dans votre cas ?
XO
Alexe Raymond, réviseure.